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L'Héritage (Traquemort - Tome 6)

 
  Green, Simon R.
Edition : L'Atalante, Collection : La Dentelle du Cygne 2007, 535 pages ISBN : 2-978-84172-375-1 23
 

Deux cents ans ont passé depuis l'époque où Owen et ses comparses se battaient pour renverser la terrible impératrice Lionnepierre et écarter la menace des ennemis de Golgotha comme les IA de Shub ou encore les Recrées. Aujourd'hui, l'Empire a pour nom Logres et vit dans la douceur d'un âge d'or. Le plus célébré des Traquemort est devenu une légende sous l'appellation du bienheureux Owen et il n'existe quasiment aucun souvenir de cette époque révolue, le passé n'ayant pas sa place au milieu des mythes fabriqués de toutes pièces. La monarchie constitutionnelle s'apprête à accueillir et couronner un nouveau roi en la personne de Douglas Campbell, héritier de Robert et Constance. À ses côtés se trouve son ami, le parangon et lointain descendant du clan Traquemort, Louis, qui va bientôt sentir le poids de ce nom sur ses épaules et prendre conscience de sa propension à porter la poisse à tous ceux qui l'ont arboré.

La première réaction que l'on ne peut dissimuler à la vue de ce sixième tome de la Geste d'Owen Traquemort est un gros soupir de découragement et d'interrogation. L'opus numéro cinq laissant une impression d'essoufflement et de demi-teinte pourquoi, peut-on se demander, persister à écrire les aventures de ce héros, disparu de surcroît ? On se dit la recette est simple : on prend les mêmes et on recommence en allant chercher un vague descendant et en constituant une nouvelle équipe mal assortie. Dans un premier temps, cette pensée ne serait pas complètement erronée car il est vrai que si Louis n'a pas le charisme d'Owen, il reste un personnage impressionnant tant par sa carrure, son faciès, ses exploits que son honorable patronyme. Il est parangon de l'Empire, essaye donc de faire régner l'ordre et la justice en punissant ceux qui le méritent puisque son sens de l'honneur est aussi développé et encombrant que celui de son ancêtre indirect. Il est accompagné dans ses aventures par son futur roi et compagnon d'armes Douglas Campbell, nettement plus attrayant physiquement, homme de valeur et de qualité qui peste contre le sort qui l'oblige à endosser le rôle et les responsabilités de souverain. On découvre également en vrac un parangon rancunier du nom de Finn Durendal dont la jalousie va mettre à mal la douceur de vivre de Logres, une chanteuse d'opéra sexy et pleine de personnalité répondant au doux nom de Jésamine Florale, qui a été choisie pour devenir la reine de Douglas, Brett Hasard, descendant bâtard du célèbre Jack Hasard, qui vit d'arnaques diverses et variées, Rose Constantine dite la rose sauvage, combattante invaincue des arènes et psychopathe assoiffée de meurtres et de sang entre autres. Cependant, cet opus est globalement une bonne surprise car on retrouve toute la verve et le talent de Simon R Green qui ont fait le succès de la saga du Traquemort : dialogues percutants, rebondissements et action soutenus en cela par une traduction de qualité. En somme de la bonne science-fiction comme on l'aime, l'auteur ayant eu l'excellente idée voire la maturité nécessaire pour corriger le travers, l'écueil le plus évident et fréquent de cette série : à savoir le ton geignard et plaintif qu'emploie Owen pour se lamenter sur son sort et pester à l'encontre de la malédiction liée à son nom de famille, passages qui ralentissent le rythme et donnent un aspect un brin monotone à cette uvre. Il est vrai que Louis, voire Douglas se laissent parfois aller à se morfondre sur un destin qu'ils n'ont pas choisi et dont ils ne veulent pas, néanmoins dans ce volet cela ne prend pas trop de place et ne gâche en rien l'action et la teneur du roman. Il est évidemment chaudement recommandé d'avoir lu les cinq volumes précédents de la Geste mais pour les lecteurs de la première heure, ils peuvent se jeter sur ce livre sans réticence ni appréhension.

Ecrite par Sig, le 24 Septembre 2007 à 21:09 dans la rubrique Roman Sf .
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