|
Recherche |
|
|
Coups de coeur
|
|
|
Session |
|
|
Kikekoi |
|
|
Ailleurs |
|
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
|
|
|
  |
Ralliement (Le Régiment perdu - Tome 1) |
  |
|
  |
Forstchen, William R. Edition : Bragelonne
2007, 432 pages
ISBN : 978-2-35294-080-7
20 b>€ |
  |
Le 35ème régiment du Maine, dirigé par le colonel Andrew Keane, a subi de lourdes pertes, sur différents champs de bataille, contre les Confédérés, et il embarque sur le bateau du capitaine Tobias Cromwell pour rejoindre la Géorgie du Sud. Mais une tempête l'emporte ailleurs, dans un lieu où les jours sont plus courts, et où deux lunes éclairent le ciel nocturne. A leur arrivée, leurs armes modernes les aident à se défendre contre une société très hiérarchisée de ce qui semble être des Russes médiévaux, et leur permettent non seulement de garder leur indépendance, mais même d'obtenir une terre où construire un fort, et jeter les bases d'une société industrielle. Tout irait donc plutôt bien, si Keane ne finissait par apprendre ce que ses nouveaux amis avaient cherché à lui cacher : l'existence des puissants et féroces Tugars, sorte de Mongols anthropophages de trois mètres de haut, pour qui les humains sont du bétail. Voilà un roman extrêmement difficile à classer : faut-il le mettre en SF, puisqu'il présente une planète différente de la nôtre, peuplée entre autres de non-humains ; ou en Fantasy, quoiqu'il ne s'y trouve pas de magie, puisque la "translation" d'un univers à l'autre n'est pas vraiment expliquée, et que les protagonistes "modernes" se retrouvent confrontés à une société médiévale. Ce sera à chaque lecteur de trancher. Quoi qu'il en soit, l'histoire, bien que finalement assez peu originale, même si l'on est heureux de voir à nouveau exploité le thème de la Guerre de Sécession, trop rare dans le genre, est bien construite et attrayante. On pourrait d'ailleurs en dire autant des personnages qui, bien qu'assez "standard" (le héros militaire, le vétéran bourru, le prêtre fanatique...) sont attachants. On peut être agacé par le chauvinisme US, d'autant plus évident aux yeux du lecteur français qu'il semble souvent involontaire de la part de l'auteur, mais le lecteur qui parvient à ne pas se laisser distraire par cet élément profitera sans doute avec plaisir de ce roman d'aventures, dont la fin permet de prévoir qu'il est le début d'un cycle, annoncé d'ailleurs par de multiples éléments disséminés dans la totalité de cet opus.
Ecrite par , le 08 Septembre 2007 à 09:09 dans la rubrique .
|