Tamahagane (Tome 1)
		Saitani, Umetarô Edition : Bamboo, Collection : Doki Doki 2007, 208 pages ISBN : 978-2-35078-127-3 6,95 €

Hayato commence à en avoir marre de ses rêves. Toujours les mêmes. Il voit un homme maîtrisant le sabre se faire tuer, et une petite fille en pleur aller vers lui, alors qu'il ne la connait pas. Heureusement le jour vient de se lever et avec lui son amie Sakura Himezaki qui le traîne hors du lit pour aller s'entraîner en vue de la compétition du lendemain. En effet cette drôle de fille est capitaine du club d'arts martiaux traditionnels, et donc maîtrise fort bien le sabre en bois. Ce qu'elle ignorait, c'est que l'équipe adverse est venue sur ses tatamis pour battre les autres membres de l'équipe à plate couture en son absence.

Mais voilà avec le capitaine c'est plus difficile, alors l'adversaire se met à tricher, profitant du fait que Sakura soit une fille. C'est sans compter snas l'intervention d'Hayato qui dévie le coup d'extrème limite. C'est un peu plus tard que Sakura aperçoit sur le poignet de son ami une marque qui n'était pas là précédemment... mais qu'elle avait déjà vue sur un objet dans la cave d'Hayato, voici fort longtemps. Les deux jeunes vont alors vérifier cette intuition, et l'objet se révèle être un sabre fort long que Sakura n'arrive pas à dégainer... par contre Hayato réussit du premier coup et se retrouve plongé avec Sakura au coeur d'un combat dans la campagne, avec des personnes habillées comme au Japon médiéval !

Ce début ne fait-il pas un peu penser à celui d'Amakusa 1637 ? Un peu quand même. Cependant la période d'arrivée des deux compère est différente, et la façon d'aborder les choses l'est tout autant. Ici, Hayato se découvre être bien plus fort qu'il n'est sensé l'être, et le sabre l'objet de la convoitise d'un groupe nommé le Mimawari-gumi, qui existait plus de cent cinquante ans avant notre époque. Le côté fantastique est développé avec la notion de Tamahagane, même si pour l'instant on est dans le flou total sur sa signification. En tout cas l'action est là, présente, et bien menée. J'aurais cependant deux critiques à y faire. D'une part au niveau graphique, si le tout est bien orchestré, les genoux me semblent quand même bien bas sur les jambes des personnages. Côté scénario cette fois, le capitaine que défait Hayato en début de volume est sensé être plus fort que ses hommes, or le lycéen a eu bien moins de misére, ce qui me semble relativement contradictoire.

Mais ces petits bugs ne m'ont quand même pas fait bouder mon plaisir de lire ce shônen de bon aloi. J'attends la suite de ces aventures avec impatience, parce que les filles ont vraiment du mal à suivre le rythme !