Route des maisons rouges (Tome 1)
		Castiello & Cucca Edition : Carabas 2007, 48 pages ISBN : 978-2-351-00219-3 9,95 €

Sur la route des maisons rouges, se tiennent pas moins de six maisons closes. Sans doute un peu trop pour le maire, qui est chargé d'en supprimer une au profit d'un casino. Devant le parterre outré de filles de joie, une décision est prise : la maison qui fera le moins d'argent d'ici la fin de ce mois sera la malheureuse perdante...

Cest un sacré bousculement que voici, d'autant que l'on en trouve pour tous les goûts dans ces différentes maisons ! Du fantasme de la femme cow-boy aux plaisirs sado-maso, tout y est représenté avec pour seul point commun le choix de nymphettes absolument superbes, qui justement le feraient durer longtemps, le choix...

La décision étant de toute façon prise, les filles n'ont pas le choix et doivent tout donner. Jusquà ce que le maire en personne soit aperçu, sortant subrepticement, et d'un air contenté, de la maison des sexy Squaws (je vous avais dit qu'il y en avait pour tous les goûts !). Les cinq autres maisons s'unissent, puisqu'il ne sera pas accepté de combat en dehors d'un esprit régulier !

Tandis que des associations se font et se défont entre les filles, et entre les maisons, quelle peut bien être cette machine dont on parle beaucoup dans la maison des Cybersex ? Une chose est sûre : il va falloir tenter de la détruire, histoire de conserver toutes les chances de conserver son gagne-pain...

Les éditions Carabas nous font montre ici d'une série qui sort de l'ordinaire, cest le mois que l'on puisse dire... Et je dois avouer que cela nest pas fait sans réussite. Le scénario est certes un peu léger, c'est le mot, mais finalement, le tout forme une BD tout à fait efficace qui fait la part belle aux alliances et aux rebondissements. Il n'y a pas plus méchant que les filles entre elles, finalement !

Les dessins sont de toute beauté, faisant bien entendu la part belle aux courbes voluptueuses de ces dames. Le tout n'est pas sans rappeler la célèbre série Sky-Doll de Barbucci et Canepa aux éditions Soleil. Décidément, les italiens savent dessiner les femmes de fort belle manière ! Les décors ne sont pas en reste non plus, avec des ambiances rose-bonbon se confondant admirablement avec cette histoire. Jai bien aimé également le personnage du maire, pauvre petit homme parfois bien dépassé devant toutes ces filles en furie.

Une BD tout à fait originale, qui sort du lot, et dont on peut déjà attendre la suite non sans un souffle haletant.