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Rose rouge (Actor's Studio - Tome 1)

 
  Blondel & Camilo
Edition : Les Humanoïdes Associés, Collection : Shogun Seinen 2007, ? pages ISBN : 978-2-7316-1967-6 8,40
 

Une BMW s'avance en pleine nuit dans un lotissement pavillonaire comme il y en a tant. A l'arrière, un homme bien habillé, costume cravatte, il met ses gants. La voiture s'arrête, il descend avec son attaché-case et se dirige vers la porte d'une des demeures. Il ouvre la porte, monte les escaliers et se dirige vers la chambre de la fille de la famille, Léa, qu'il réveille. " Donne-moi ta main, Léa ". Il l'amène vers la chambre de ses parents, profondément endormis. Là, il installe la fillette sur une chaise de façon à ce qu'elle regarde le lit. De sa valisette il sort une arme automatique, et y installe un silencieux. La mort frappe alors, sous les yeux de l'enfant abasourdie. Une rose est donnée. L'homme ressort, sous les caméras qui filment depuis le début.

Dur ! La suite est le prolongement de ce monde de dingue décrit par son scénariste Julien Blondel. Si ce dernier ne revient pas dans le making-off sur les personnages et leurs motivations, histoire de ne pas trop en dire, il revient par contre sur la motivation qui l'a conduit à créer cette série, les snuff movies soit littéralement les crimes filmés. Dans le récit lui-même l'on découvre un magnat des médias, Darryl Benders, qui a la main mise sur le commerce d'émission toutes plus trash les unes que les autres, dont un en clin d'oeil largement inspiré du film Blade Runner. L'acteur-tueur quant à lui a des motivations étranges, entre le remors et la volonté de faire reconnaître son art. Et le public dans tout cela ? Visiblement il adore, si l'on s'en réfère aux camarades de classes de Léa. Cette dernière a grandit, mais tait son secret.

Vous l'avez compris, c'est malsain à souhait, volonté expresse des auteurs pour nous faire réfléchir sur cette mode de tout filmer et de tout montrer, en bon consommateurs que nous sommes, rien qu'en regardant les journaux de vingt heures. Le soucis, c'est que côté graphique ça ne suit pas. Non que les compétences de Camilo Collao soient en causes, preuve en est ses travaux personnels en dernière page qui sont plus qu'honorables, mais cette façon de crayonner à peine les personnages et détails, et un excés de trames, pour moi ça ne passe pas. Peut-être est-ce la cadence infernale des délais de prépublication qui sont en cause, mais je pense qu'il est nécessaire d'y faire un effort.

Quant à la fin, elle s'ouvre sur une situation fort étonnante de personnes qui ne se connaissent ni d'Eve ni d'Adam. Vais-je avoir la curiosité d'en lire plus, et ainsi de rentrer dans le jeu des snuff movies ? Peut-être bien, qui sait.

Ecrite par Garion, le 28 Juillet 2007 à 02:07 dans la rubrique BD Global manga .
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