Liste des ouvrages - Participer   Liens

Recherche  

Coups de coeur  

Tous les coups de coeur


Session  
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Kikekoi  
L'équipe
Contact

Ailleurs  
Manifestation le 3 mars 2020 contre la réforme des retraites et le 49.3 (solidaires08)
Manifestion jeudi 6 février contre la réforme des retraites (solidaires08)
Manifestation contre la réforme des retraites mercredi 29 janvier 2020 (solidaires08)
Les prochaines manifestations contre la réforme des retraites à Charleville (solidaires08)
Pour l’amélioration des pensions ! Pour le maintien des régimes existants et de nos droits ! Toutes et tous mobilisé-es et déterminé-es pour le retrait du projet de réforme de notre système de retraite ! En GRÈVE ce mardi 17 décembre ! (solidaires08)



 

La mue

 
  Ferrand & Quievreux
Edition : Carabas 2007, 36 pages ISBN : 978-2-3510-0253-7 10,00
 

Quelque part dans le Nord... Un enfant vit à proximité d'usines désaffectées, dans une friche, avec son père. L'habitation est simple, et les lieux abandonnés sont moroses. La friche environnante est le seul endroit où le père se rend, une fois la nuit tombée. Mais le personnage n'est pas très loquace, et il est toujours énormément couvert lorsqu'il sort...

L'enfant, lui, vit quasiment seul avec son chat pour seule compagnie Sa mère les a quittés, lui et son père, il y a quelques temps déjà, et son souvenir hante profondément le garçon. Souvent incapable de trouver le sommeil, il passe du temps à errer dans sa chambre, et à surveiller les allées et venues de son père. Cest ainsi qu'il l'aperçoit une nuit, très rouge dans l'éclairage de sa lampe torche...

Le père est un écorché. Toute sa peau est partie en lambeaux, ce qui explique son isolement. Mais le plus terrible, c'est que le fils découvre lui aussi que sa peau part en lambeaux complets : il est atteint de la même maladie que son père.

Dieu que c'est sombre, triste et glauque ! Et c'est le moins que l'on puisse dire... Et ce ne sont pas les dessins et la palette des couleurs choisies qui me feront mentir. Cette BD est d'une extrême noirceur : sans doute une des plus noires quil m'ait été donné de lire.

Alors évidemment, les auteurs ont pondu un résultat qui ne fait pas dans la demi-mesure : soit on aime, soit on déteste ! Personnellement, c'est vers la seconde solution que mon avis penche, mais je conçois que cela est tout à fait contestable. Cela peut également dépendre de l'humeur du moment, sans doute.

Le scénario est quand même digne dun film de David Lynch (esprits tordus, régalez vous !), mais côté dessins, il faut bien le reconnaître : c'est loin dêtre resplendissant. Les traits sont taillés à la serpe, les couleurs sont mornes et ternes, et l'ensemble donne parfois l'impression fâcheuse davoir été dessiné par un enfant de huit ans... Cest assez fâcheux, surtout lorsqu'on connaît la grande qualité de la production des éditions Carabas.

La BD se lit très rapidement, puisqu'elle est très pauvre en dialogues, et qu'elle ne comprend qu'une trentaine de pages. Pourtant, son prix est encore assez voisin des BDs classiques. Vous voulez vraiment l'acheter ? Vous voulez qu'on en parle ?

Ecrite par Clark, le 26 Juillet 2007 à 00:07 dans la rubrique BD .
Commenter cette chronique







© 2001-2011 - Les Chroniques de l'Imaginaire. Tous droits réservés.
Biz : moteur Niutopia, WongLi : code, Arsenik_ : adaptation skin
Design © 2003 yassineb