Amakusa 1637 (Tome 8)
		Akaishi, Michiyo Edition : Akiko 2006, 192 pages ISBN : 2-7545-0018-9 6,95 €

Après avoir libéré les prisonnières, et fait tomber le château de Tomioka, que dirigeait déjà Yatsura, Natsuki veut faire tomber le château du seigneur de Shimabara, responsable de la mort des habitants d'un village entier. Mais avant cela, Seika prépare rapidement un mariage des plus étonnants : Kiku, le véritable prénom de Kicho, va être unie à Eiji. Quant à Yagyû, de retour auprès de son seigneur Iemitsu Tokugawa, il essaye de minimiser l'importance de Shiro d'Amakusa, mais le Shogun n'est pas né de la dernière pluie, et compte bien garder toute son attention sur ces rumeurs d'émeutes. Du côté de Shimabara, les tactiques d'assaut se préparent avec l'aide du génie militaire d'Eri aidée par les trouvailles d'Eiji, comme un bélier simplifié et amélioré. De plus, Ginji a bien avancé en ce qui concerne l'entraînement des tireurs... dommage que les stocks de fusils ne suivent pas.

Ce tome est principalement marqué par l'assaut du château et les défenses honorables du régisseur, Shimbe Okamoto, et au contraîre la lacheté de son seigneur. Au loin, Mitsutoshi Hosokawa observe la chute du château et le Dragon apparu comme aux ordres des émeutiers. Il se demande comment il pourra ne pas en faire part à son père et au Shogun. Notons aussi que la réputation de Miyamoto Musashi est ce qu'elle est, perceptible largement par les personnages secondaire de ce manga. Après tout, son nom a perduré jusqu'à nos jours comme l'un des plus grand maître de sabre de tous les temps.

L'histoire a changé à présent, et la narration est plus noire. Le côté shojô est nettement mis en sommeil, mis à part la sensibilité des personnages bien entendu. Avec un graphisme sans reproche et malgré quelques libertés historiques, l'on peut comprendre le succés japonais d'une telle série. Après tout, l'Histoire est universelle.