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Le Premier Roi de Shannara (Shannara - Préquelle) |
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Brooks, Terry Edition : Bragelonne
2007, 384 pages
ISBN : 978-2-35294-049-4
20 € |
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Bremen, le druide paria revient à Paranor afin de mettre en garde le Conseil des sages contre le retour du Roi-Sorcier. En effet, celui-ci, anciennement connu sous l'identité de Brona, a acquis des pouvoirs qui lui ont permis de réunir une armée composée de gnomes, de trolls et autres créatures peu ragoûtantes ainsi que d'avoir la main mise sur les terres du Nord. Toutefois, les druides refusent d'accorder un quelconque crédit aux paroles d'un ancien membre ayant dérogé à la règle en vigueur de n'entretenir aucun rapport avec la magie. Il est donc rapidement chassé sans autre forme de procès ; cependant il ne repart pas seul. Deux druides acceptent de l'accompagner dans son combat : Tay Trefenwyd, un elfe pratiquant la magie élémentaire et ami de Bremen ainsi que Risca, un nain guerrier. Au dernier moment se joint à eux une jeune fille mystérieuse répondant au nom de Mareth et semblant posséder une forme innée de magie. Ce récit prend place après la Première Guerre des Races et met en scène Bremen, le druide qui a refusé d'abandonner l'étude des arts magiques, dans sa quête pour forger l'épée qui mettra en déroute le Roi-Sorcier et pour trouver le porteur de cette arme exceptionnelle. Il doit également mettre la main sur son disciple puisqu'il se sent de plus en plus faible, son existence touchant inexorablement à sa fin et s'emparer de la Pierre elfique noire avant son ennemi car elle permet d'acquérir des pouvoirs considérables. Ne reculant devant aucun sacrifice afin de satisfaire son lectorat, les Chroniques de L'Imaginaire ont décidé une fois de plus de se lancer dans l'inconnu sans filet. Aujourd'hui, nous avons testé pour vous lire la préquelle de Shannara sans avoir lu le cycle et ce non par fainéantise comme certains pourraient facilement le soupçonner mais dans un souci d'étude de faisabilité (et aussi de respect des délais soit). L'aboutissement de cette brillante quoique périlleuse enquête est de pouvoir affirmer haut et fort que cela est totalement possible. Ce qui, en revanche, est nettement plus problématique c'est d'effectuer une chronique sans dire d'absurdités du genre : " alors, dans cet opus on découvre comment a été forgée l'épée de Shannara " alors que cela a été révélé dans les autres tomes de la saga. Trève de plaisanterie, ce petit laïus ne mène qu'à une seule conclusion : dire à ceux qui n'ont pas osé entamer Shannara qu'ils peuvent se jeter tête baissée dans cette préquelle qui est de bonne facture. Tous les ingrédients essentiels à un bon roman de fantasy classique sont présents : une carte qui permet de suivre les pérégrinations des héros, une quête, plusieurs formes d'apprentissage, des scènes de combats ainsi que l'indispensable bataille du bien contre le mal. Bien que cela soit tellement galvaudé que cette référence a perdu toute consistance, il est malgré tout représentatif de dire que cet ouvrage s'inscrit dans un univers classique tolkienien, sans pour autant que cela soit perçu de manière négative. Il s'agit simplement de le rattacher à une famille, un style où souffle indéniablement un vent épique, d'inscrire une oeuvre dans un moule traditionnel et non une façon de souligner un manque d'originalité ou d'imagination. Ce qui n'est en revanche dans les cordes d'aucun chroniqueur, aussi talentueux soit-il est d'expliquer l'incohérence qui consiste à écrire que le père de Tay est mort (voir page 107) et de le retrouver vivant et se consacrant à l'art de la sérigraphie à la page 115. Si d'aventure quelqu'un à une quelconque explication logique et rationnelle à cette énigme, qu'il n'hésite pas à en faire part à qui de droit.
Ecrite par , le 10 Juillet 2007 à 11:07 dans la rubrique .
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