News Boy (Tome 2)
		Hsu, Pei Yu Edition : Casterman, Collection : Hua Shu 2007, 148 pages ISBN : 978-2-203-00493-1 5,95 €

Ah Taï et Xiao Xiao arrivent vite au sommet de l'immeuble pour sauver Xia Xiaolei, la mère d'Ah Taï et présentatrice vedette du 20h de la chaîne TVIS. Celle-ci est retenue en otage par une jeune femme, assassin de son état. Furieuse, elle jette la journaliste pieds et mains attachés dans la citerne de l'immeuble. C'est peu de temps après que les deux jeunes arrivent et empêche l'assassin de s'enfuir avec des arguments, frappants dirons-nous. Du coup, le jeune Ah Taï est propulsé journaliste-stagiaire de la chaîne, lui qui déteste ce milieu et est le dernier en classe au lycée. Evidemment, voir une jeune collégienne se jetter sous les roues d'une voiture ne va pas forcemment l'aider à changer d'avis. Cette gamine était fan des Taiwan Girls, un groupe de jeunes filles qui va donner une série de concert à travers la Chine, et deux à Taipei plus particulièrement.

Evidemment, l'arrivée de ce groupe va créer une effervescence telle qu'il faudra enquêter sur elles, et sur l'influence étrange qu'elles ont. Le scénario est vraiment intéressant, vivant et les personnages qui évoluent sont très sympathiques. Peut-être un peu trop, dans le sens où tous les personnages principaux sont des top-models en puissance. N'a-t-on jamais vu une mère aussi jeune et afriolante ? Enfin cela ne suffit pas à minimiser les excellents côtés de ce man hua : des graphismes maîtrisés, des situations un tant soit peu crédibles et de l'inventivité. Rajoutons l'anti-conformisme d'Ah Taï, et vous comprendrez qu'il est possible d'un engouement légitime sur ce titre de la collection chinoise de Casterman, Hua Shu. En tout cas, je vais essayer de me procurer le premier volume histoire de mieux comprendre le fil rouge, c'est à dire ce qui est arrivé au père d'Ah Taï, et qui a causé les ennuis à son épouse narrés au début de cette chronique.

Donc si vous aimez le manga et ne connaissez pas le man hua, essayez-donc cette série. Pour ma part, on frôle le coup de coeur. En plus, son prix n'est vraiment pas excessif, ce qui commence à se faire rare dans les éditions de bandes dessinées asiatiques.