Psychic academy (Tome 1)
		Katsuaki Edition : Pika 2006, 180 pages ISBN : 978-2-84599-646-5 6,95 €

Aï Shiomi est un jeune lycéen qui doit s'installer dans la prestigieuse école de l'aura, la Psychic Academy. Seulement il ne veut pas vraiment y aller, parce qu'il n'a pas d'aura, comme son grand frère ou son amie Orina. D'ailleurs, c'est à elle qu'il pense pour se consoler. Alors qu'il arrivait tout près, il aperçoit un bébé tomber d'un immeuble. Courir malheureusement ne lui sert pas à grand chose, mais un éclair apparaît, et une jeune femme saute littéralement pour attraper le chérubin.. et retomber sur la tête d'Aï ! Curieusement, elle semble perturbée et en colère contre ce dernier, sans qu'Aï n'en sache la raison. Plus tard, c'est un lapin qui lui saute dessus. Le plus étonnant étant qu'il lui parle par télépathie, et qu'il le considère comme son disciple !

Voilà une mise en matière plutôt rapide et efficace. Donc c'est un manga où se mélange un peu de fantastique et des amours d'adolescents, avec un personnage principal un peu naïf et gentil garçon, qui va voir son coeur balancer entre deux filles : son amie d'enfance, et celle avec qui son aura coïncide à 100 %. Sur le principe, avec l'effet petit garçon en moins, on a un manga assez proche de Negima ! édité aussi par Pika. Dans la pratique, le ton est nettement différent, car Psychic Academy est plus accés sur la quête initiatique d'Aï, autant dans sa magie que dans sa vie sentimentale, et l'humour est bien moins présent.

Le dessin, lui, est parfaitement adapté à ce style dit pantsu, c'est à dire avec vision des petites culottes, avec des poitrines plutôt d'ordre variables, en fonction du moment peut-être ? Enfin bref, le rendu est donc efficace. Notez l'existence de mini poster au début de chaque volume. Agréable à l'oeil, cela va sans dire.

Au final Katsuaki a sorti tous les éléments qui sont sensés plaire aux adolescents : lycée, pouvoirs, amours. Pourtant il manque un petit quelque chose... peut-être est-ce simplement un peu trop classique pour vraiment nous étonner. Cela reste pourtant efficace, même si on n'est pas dans un coup de coeur.