Aria (Tome 1)
		Amano, Kozue Edition : Kami 2007, 174 pages ISBN : 978-2-35100-230-8 6,95 €

Nous revoici à Neo-Venezzia, cent cinquante ans après la terraformation de Mars, devenue Aqua. L'ambiance qui y règne est d'un calme et d'une sérénité proche d'un paradis perdu. Akari est maintenant arrivée depuis onze mois, et l'automne arrive. N'oublions pas qu'Aqua est bien plus loin du soleil que Man Home, et donc l'année dure vingt quatre mois ! Pour l'occasion, les nouveaux uniformes sont distribués. Mais les habitudes, elles, ne changent pas. Pour l'heure, elle se propose de guider un vieil homme venu de Man Home et qui a perdu son épouse dans les labyrinthes que forment les ruelles et canaux de cette nouvelle Venise.

Je suis certain que vous allez me poser la question suivante : " Pourquoi une deuxième série ? Quel changement a fait l'auteur pour mériter ce changement d'identité ? " Et je vous réponds donc : Aucun changement, il n'y a à première vue aucune véritable raison pour ce changement. Par contre, le commentaire de l'auteur lève le voile : il a dessiné les deux séries plus ou moins en même temps. Donc Aria ou Aqua, c'est bonnet-blanc ou blanc-bonnet. On quittait l'été dans le dernier volume d'Aqua, et on est au début de l'automne sur Aria. Le temps correspond tout à fait. Les personnages aussi. Ce volume d'Aria ramène à nous les personnages rencontrés dans les deux tomes d'Aqua, et les rappels vers ces derniers sont légions.

Par rapport aux précédents, cet album est cependant remplis d'avantage en événements. Notons le petit voyage dans une île qui a conservé les habitudes du Japon médiéval, ou encore la course des gondoles où Akari et son amie Aika espèrent bien figurer pour passer prima.

Dans l'ensemble, une lecture bien plaisante et surtout reposante.