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L'Année 13 |
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Mercier, Jacques Edition : Lefrancq
1998, 199 pages
ISBN : 2-87153-537-X |
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Alexandre vient de terminer sa période d'Innocence, ce qui veut dire qu'il va entamer son Année 13. Il va devoir quitter ce qu'il avait avant, sa maison, ses amis, sa mère, mais il le sait depuis qu'il est né, s'y est préparé, et est fin prêt à se diriger vers le Centre Mondial. Ce lieu est celui où siègent les Sages, ces grands hommes qui dirigent le monde, préservent les traditions, et décident de l'avenir des peuples. Un matricule est donné à Alexandre, AL 16 Oméga 3014J, qui va lui servir de nom pendant toute son Année 13. Dans ce monde, les gens n'ont plus de nom de famille ; à quoi cela leur servirait-il quand le concept même de famille n'est plus dans les esprits. La mère d'Alexandre, Ossa, n'est pas particulièrement triste non plus de le voir partir. Elle sait qu'elle a donné la vie à Alexandre pour qu'il parte pour le Centre Mondial dans sa treizième année. Il devait seulement en être ainsi. Tous les enfants n'ont pas la chance d'Alexandre, ils ne vont pas tous passer cette année d'apprentissage au Centre, seuls les plus prometteurs sont choisis. Les enfants arrivant au Centre se voient tous attribués un ou une Guide qui est là pour les rassurer, les aider... les guider dans leur parcours tout au long de cette année. Alexandre aura la chance d'avoir une jeune femme, Seille, pour Guide. Très vite, il va se rendre compte que pour lui, ce n'est pas seulement l'Année 13, mais bien plus. Il va essayer de passer avec succès les différentes Discriminations qui auront lieu régulièrement dans cette année, pour enfin aboutir à son statut d'homme. Et jusqu'où pourra bien aller son aventure avec Seille, sa Guide, mais néanmoins son amie ? L'Année 13 est un roman qui apporte un peu de fraîcheur dans ce monde de brutes. Tout d'abord, il démontre que l'on peut faire un roman futuriste sans pour autant mettre de la violence, du sexe et des androïdes dans tous les coins (ce qui ne me déplaît quand même pas quand il y en a). Et puis, il assez rare de nos jours d'avoir un bon roman où le mot central est quand même l'amour, sans tomber dans un style gnan-gnan. Pour tout ça, on peut dire que Jacques Mercier à réussi son pari. Cependant, il est vrai qu'en lisant L'Année 13, je ne cessais d'imaginer les personnages tels qu'ils ont pu être représentés dans des bandes dessinées pseudo-mystico-écolo-futuro-bizarro-bitnick, ou encore pire, dans les fascicules que vous obligent à prendre pour les mettre à la poubelle les témoins de Jéhovah qui viennent chez vous le samedi matin à 9 heures alors que vous venez juste de vous coucher. J'imagine très bien les visages rayonnants, les yeux plein de joie et d'espérance.
Ecrite par , le 01 Novembre 2001 à 09:11 dans la rubrique .
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