Satan 666 (Tome 10)
		Kishimoto, Seishi Edition : Kurokawa 2007, 189 pages ISBN : 978-2-351-42160-4 6,50 €

Le tournoi d'Olympia qui se déroule une fois tous les quatre ans dans la ville céleste de Rockbird voit s'affronter les meilleurs combattants du monde. Icaros, le chef de la ville a réussi à maintenir les forces armées de Stea et de Zénom hors de Rockbird. Mais plusieurs combattants issus de ces organisations se sont inscrits au tournoi dans l'espoir d'y découvrir un membre de leur cabale respective. Alors que tout le monde s'attend à ce que l'affrontement entre la douce Yuria et le machiavélique Python tourne au massacre, celle-ci révèle ses vrais pouvoirs. Son O-parts n'est autre que le troisième antiséphira, le démon de la cabale inversée Lucifugus. Voilà qui va attirer toutes les convoitises.

Ce volume de Satan 666 propose des combats très intéressants. Si la victoire de Yuria était prévisible, justement parce que tout indiquait de manière véhémente qu'elle allait perdre, les raisons de sa victoire sont plus surprenantes. En donnant à Jio un semblable, l'auteur nous laisse imaginer toutes sortes de possibilités quant aux futurs développements. Les combats avec les démons gigantesques sont impressionnants, mais les suivants, plus traditionnels, ne sont pas en reste.

Avec un scénario qui se développe de manière intéressante et des graphismes qui, même s'ils savèrent encore parfois brouillons, s'améliorent indéniablement, on peut dire que ce volume est de bonne qualité. En fait, le seul reproche que l'on peut encore faire à ce manga tient aux textes. A cause des phrases qui se répètent d'une case à l'autre et des explications inutiles, le lecteur a vraiment l'impression d'être mené par la main comme un enfant de cinq ans. Le public cible de ce genre de manga est tout de même plus âgé. Il faudrait voir à ne pas trop le couver.