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L'héritier (Largo Winch - Tome 1) |
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Francq & Van Hamme Edition : Dupuis, Collection : Repérages
1996, 48 pages
ISBN : 2-8001-1791-5
9,80 € |
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New York, un samedi soir. Le fondateur et président du groupe Winch est « suicidé » par un de ses proches. Rongé par un cancer du cerveau, le vieux requin a cependant fait fructifier un investissement assez particulier au cours de sa vie, un jeune Yougoslave orphelin répondant au nom de Largo Winczlav. Le jeune Slave est resté dans un secret absolu jusqu'à la mort de Nerio Winch, le temps d'apprendre de son père adoptif les complexes rouages du groupe et le difficile métier de magnat des affaires. Le globe-trotter de vingt-cinq ans n'est cependant pas en mesure d'apprendre la nouvelle du décès de son père ni de prendre sa suite à la tête de l'entreprise car suite à un complot, Largo a, pour le moment, le plaisir de goûter aux joies « all-in » des prisons turques...
L'héritier est le commencement de ce monument bédéphile qu'est Largo Winch, et quel commencement ! Un récit génial de Jean van Hamme qui mélange les styles : aventures, trahison, action et monde des entreprises, tout en s'alliant à merveille avec le dessin d'un autre Belge extrêmement doué, Philippe Francq. A son sujet, il est intéressant de remarquer qu'il n'y a pas d'évolution graphique majeure entre ce premier tome datant de 1990 et le dernier, paru il y a quelques mois : c'est comme s'il avait atteint sa vitesse de croisière dès le début avec un dessin parfaitement réaliste, fouillé et dynamique. Les lecteurs connaissant Van Hamme se retrouveront très bien dans Largo Winch, son scénario est rempli de rebondissements et est très bon comme la plupart du temps. Ses détracteurs lui reprocheront probablement comme d'habitude que le récit est commercial, qu'il se vend bien et que le héros, bon et naïf, gagne toujours à la fin. Mais bon, ces mêmes personnes qui râlent sur les séries francophones qui se vendent trop et qui ne s'appellent pas Tintin, râlent également à propos de l'afflux sur le marché des mangas... Je ne pense pas que ces gens et leurs réflexions méritent d'avoir une ligne de plus dans cette chronique, je ferme donc ici la parenthèse et j'en reviens au vif du sujet. Le scénario sans temps mort est passionnant du début à la fin, même s'il n'est pas toujours vraisemblable, LW accroche le lecteur pour ne plus le lâcher. Notez qu'il est également possible de retrouver les premiers scénarii de LW sous forme de romans que Van Hamme a publiés durant les années soixante-dix et quatre-vingt et qu'une série télévisée du même nom a été réalisée mais comme elle a moins d'intérêt que le téléphone vert de Derrick, je ne ferai aucun commentaire... LW a du succès et il est parfaitement mérité, le récit est passionnant, le dessin est parfaitement réaliste et fait la part belle aux jolies filles ! Une bande dessinée incontournable et accessible au plus grand nombre.
Ecrite par , le 07 Mai 2007 à 10:05 dans la rubrique .
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