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Keiji (Tome 1) |
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Ryû, Keiichirô, Hara, Tetsuo & Asô, Mio Edition : Casterman, Collection : Sakka
2007, 195 pages
ISBN : 978-2-203-00457-3
5,95 € |
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Savez-vous ce qu'est un Kabuki-mono ? C'est un samouraï un peu différent des autres qui aime la belle vie et les vêtements très voyants, entre autre. Celui-ci est sans doute le plus extravagant qui ait jamais existé, mais sans doute aussi le plus fort et qui a le sens de l'honneur le plus juste. Keiji Maeda est le deuxième fils de Masuuji Takigawa, un guerrier brutal chef des troupes de son cousin qui commande les armées de celui qui veut pacifier le Kantô, Oda Nobunaga. Keiji a en fait été adopté par la famille Maeda en qualité de neveu. Cette fois, après avoir perverti les chiens des deux responsables de l'armée, Keiji part à la recherche d'un mystérieux cheval de taille gigantesque qui empêcheraient les troupes de dresser les chevaux sauvages. Double avantage pour lui, il trouvera enfin une monture à sa mesure - vu sa grande taille. Si le nom de Keiichiro Ryû peut vous être inconnu (en ce cas la fin du volume vous fera un petit résumé sachant que le dit-livre a été publié en hommage à cet homme et à titre postume), celui de Tetsuo Hara vous est peut-être plus familier. D'ailleurs le visage et la corpulence de Keiji Maeda devrait vous mettre sur la voie. Mais oui, il s'agit bien de l'auteur du fameux Hokutô no Ken, alias Ken le Survivant en français. Donc au programme vous aurez de la bagarre (avec des armes cette fois-ci), et des valeurs guerrières justifiant un honneur à porter au paroxisme. Le graphisme est totalement similaire. La touche historique, elle, est bien intéressante. Nous sommes au sein même du conflit de la fin de l'époque sengoku, soit un tout petit peu avant l'époque décrite dans le manga de Takehiko Inoué, Vagabond, que je vous recommande particulièrement. Si Keiji est dans le même thème, il est aussi plus shônen que seinen malgré son côté meurtrier (ce n'est pas le créateur de Ken pour rien...). L'auteur a son humour particulier, on aime ou on aime pas. Mais ce n'est pas une mauvaise série pour autant, surtout par la qualité de ce qui se passe en arrière plan dans le scénario. Encore faut-il lire entre les lignes, mais ça en vaut la peine. Ainsi, si on a l'impression que déjà bien connaître le personnage, on se prend assez facilement au jeu tout en suivant les facéties du Kabuki-mono et la façon dont il contourne les traditions séculaires. En tout cas bravo à Sakka pour la qualité des annexes qu'il fournit.
Ecrite par , le 02 Mai 2007 à 15:05 dans la rubrique .
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