Sorcières (Tome 2)
		Igarashi, Daisuké Edition : Casterman, Collection : Sakka 2006, 204 pages ISBN : 2-203-37388-1 9,95 €

Un astronaute subit un accident alors qu'il était en sortie de sa navette. Un an plus tôt, lors de la fête nommée Douzième nuit de fumée, la jeune Alicia voit une silouhette sur la chaise de Mira, la Grande Sorcière. La vie n'est pas facile pour elle, car les enfants des villes ne voient en elle qu'une gourde et ne la comprennent pas. Mais elle apprend, sans les livres, des choses qu'elle perçoit avec la simplicité de son esprit - sans pour autant être bête. Quelques mois plus tard, un homme d'Eglise vient quérir Mira. Elles vont devoir se rendre à Rome, à l'assemblée des cardinaux, pour résoudre une affaire d'importance, sans doute liée à la pierre de la genèse.

Je découvre cette série poétique avec ce volume, mais cela ne gène en rien, car les chapitres en sont indépendants. Du coup on comprend les intentions de l'auteur de décrire plusieurs situations au fond très humanistes sur nos perceptions de la vie elle-même, largement masquées par notre société moderne. Dans ce volume, outre l'histoire résumée ci-dessus, vous trouverez l'histoire de la jeune Hinata qui ne se sent pas vivre, et qui sera guidée par une jeune femme enceinte rencontrée dans sa fuite. La dernière histoire, très courte est tout autant ésotérique.

Au final, j'ai trouvé ce volume intéressant, mais sans plus. Les morales valent la peine d'être lues cependant. Cela change, au milieu de la marée de shônens et shojos habituels. Dommage que le volume soit aussi cher, cela risque de rebuter les indécis.