Totendom (Tome 2)
		Recht & Delmas Edition : Les Humanoïdes Associés 2007, 56 pages ISBN : 978-2-7316-1680-4 12,90 €

La dernière bataille de l'Empire face aux barbares a coûté la vie à Jeanne. Dante est mort aussi, mais Eurynome, sorcier aux immenses pouvoirs, lui rend la vie, comme il l'avait fait à l'époque pour Darius. Mais le sorcier a refusé de ressusciter Jeanne, alors que celle-ci attendait le fils de Dante. Ce dernier part alors l'esprit déchiré, accompagné du sorcier, vers Totendom, le tombeau des morts, afin de réveiller le dragon qui sommeille en lui.

Darius l'empereur n'est pas étranger à la défaite de Dante et Jeanne, puisqu'il avait sciemment retardé les armées du général Nemours. Il fait croire à son peuple que Dante est bien mort lui aussi, et sa thèse est confirmée par la détention d'un prisonnier de luxe : Taurus, le roi des barbares.

Mais la guerre est momentanément terminée, et Darius a bien du mal à gérer des affaires qui ne touchent pas aux batailles et aux armées. La guerre était-elle bien le bon moyen pour étendre son pouvoir sur ce monde ? Le sorcier Eurynome et les dieux ne semblaient pas de cet avis en tout cas, d'où la traîtrise d'Eurynome envers Darius

C'est au pays de Schwartzburg que l'on retrouve Dante à la tête des hordes barbares. Ces derniers reprennent le contrôle d'une partie de l'Empire appartenant au général Nemours : la contre-offensive est lancée : qui de Dante ou de Darius remportera la bataille finale ?

Ce tome 2 est identique au tome 1 en ce qui concerne les dessins : sombres à souhait (parfois un peu trop à mon goût : cela cache parfois les expressions des visages, et cela gâche même certains plans), mais assez plaisants pour les initiés. On pouvait reprocher au tome 1 une certaine lenteur dans le scénario et des personnages assez creux : cela s'arrange avec ce tome au niveau du scénario : on apprend pas mal de choses sur les origines de Dante et Jeanne, qui ne sont pas nés dans l'Empire, mais bien du côté des hordes barbares Le mystérieux Eurynome n'est pas étranger aux échanges d'identité, et on comprend mieux où il veut en venir. Par contre, comme dans le premier tome, les monologues sont assez ennuyeux, et le message philosophique qu'on essaie de nous faire passer est assez lourd