Tempête noire (Oukase - Tome 1)
		Stoffel, Brahy et Espinosa Edition : Bamboo, Collection : Grand Angle 2007, 48 pages ISBN : 978-2-35078-215-7 12,90 €

En 2002, en pleine Sibérie, près de la mine de diamants de Mirny, un train crève la glace et la neige. Un hélicoptère le suit de près et, arrivé au kilomètre 18, lance des poursuivants en moto neige. Arrivé au tunnel de Ninarjtovk, le conducteur du train pense pouvoir définitivement semer ses attaquants, lorsqu'une bombe explose juste devant lui. Le train est stoppé net. Les assaillants ne perdent pas de temps et embarquent, grâce à l'hélicoptère, un container qui était porté par un wagon.

En 2008, à Langley, au siège de la CIA, Sirweed Galver, grand patron, est sur le point de prendre sa retraite. Bob, un de ses subalternes, se voit déjà prendre sa place, mais Sirweed n'est pas encore parti. Surtout qu'un code epsilon résonne depuis la Tchétchénie. Un agent dont le nom de code est In face semble avoir disparu. Avant que quiconque ne puisse dire ou faire quoi que ce soit, Sirweed leur donne son nom : Peter Tasker. Il était sur une mission ultra sensible.

Il semble que les dernières semaines de Sirweed à la CIA ne vont pas se passer de la manière la plus reposante.

Premier tome d'un thriller musclé, Tempête noire est riche en informations. Sûrement un peu trop par moment. Le lecteur est noyé sous une mine d'informations qui font, certes, avancer l'intrigue, mais l'englue dans une toile un peu indigeste. Toutefois, en s'accrochant un peu, on se retrouve face à une intrigue digne des meilleurs films. Complots, actions, suspense, agents secrets et compagnie font leur apparition dans un premier tome d'une série qui risque de concurrencer les plus grands sur ce marché.

Le dessin est on ne peut plus clair et on distingue parfaitement bien les différents protagonistes, chose peu évidente dans ce genre de série. Les couleurs ne s'arrêtent pas à de simples aplats et donne au tout une ambiance très bonne. En somme nous avons une bonne série sous la main, un rien trop complexe pourtant.