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La vie exagérée de l'homme nylon |
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Hermann & Kirstein Edition : Le Lombard
2007, 48 pages
ISBN : 978-2-80362241-2
12,90 € |
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Amateurs de loufoque et de déjanté, ce one-shot vous ira comme un gant. Ici, le ton est donné dès la première planche : nous sommes dans un univers où les passants promènent leur serpent en laisse dans la rue, où les poubelles sont en hauteur, et où il est de bon ton de se balader en pleine rue en aviron ! En tout cas, celui qui a de sacrées propriétés, c'est le string ! Rendez vous compte, la maman âgée de Pénélope, en tombant sur ce satané bout de tissu, nous fait une fatale smogulation de la pompe ! Mais elle a quand même le temps, avant le trépas, de demander à sa fille de partir à la recherche de son père, un homme parti il y a vingt-cinq ans, avec des cheveux de nylon... Si elle veut toucher un héritage, Pénélope, avec l'aide du détective Matt Brennan et de sa taupe, doit partir en zone 237 afin de retrouver son père ! C'est sur ce prologue sortant pour le moins de l'ordinaire que l'occasion nous sera donnée de rencontrer des personnages hauts en couleurs comme Detrécy alias Charlemagne, un colosse souffrant d'hallucinations et tombant amoureux au passage de la maire de cette ville Marla, elle-même trompant par la même occasion un scientifique fou dont le but, avec sa firme « Pro-Genetics », est d'avoir les pleins pouvoirs... On savait Hermann capable d'illustrer des scénarii sortant un peu de l'ordinaire (jetez donc un oeil à Lune de guerre avec Van Hamme où deux familles se déchirent pendant un mariage à cause de crevettes pas fraîches), mais là, on tombe dans le délire total... Si vous êtes fans de films comme Las Vegas Parano ou autres films de Terry Gilliam (jetez donc un oeil sur l'excellent Tideland si vous aimez ce scénariste), cette BD est faite pour vous. Si le déjanté vous insupporte, passez tout de suite votre chemin ! En tous cas, au niveau dessin, le dessinateur Hermann s'est lâché. La BD fourmille de petits détails qui tuent et je vous fiche mon billet qu'après trois lectures consécutives, vous découvrirez encore et encore des détails qui vous avaient échappés les fois précédentes. Le must du n'importe quoi demeure quand même cet inuit qui pêche sur sa banquise, et qui n'a strictement rien à voir avec lhistoire (ça me fait penser au « Pendant ce temps, à Vera Cruz » de La Cité de la peur de Les Nuls), mais que l'on retrouve à la fin en train de faire désespérément du porte à porte, histoire de revendre le poisson... Uniquement pour les amateurs de déjanté, je vous dis !
Ecrite par , le 21 Mars 2007 à 10:03 dans la rubrique .
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