Sam Suède et Dahlia (Ruule - Tome 2)
		Amano & Rousseau Edition : Bamboo, Collection : Angle Comics 2007, 105 pages ISBN : 978-2-35078-283-6 11,90 €

Sam Suède n'est pas content. Et quand il n'est pas content, il y en a qui trinquent. Aujourd'hui, c'est au tour de don Vetto. Sam est en effet persuadé que c'est lui qui a fait brûler Phyllis et ça, rien ne pourra jamais le pardonner. Si on compte que butter un don, c'est aussi toujours ça de pris, pourquoi se retiendrait-il ? Alors, il ne se retient pas et don Vetto et ses deux gardes du corps passent par la fenêtre pour s'écraser en bas. Bien, une chose de faite.

Maintenant, il s'agit de sortir Dahlia des griffes de don Daggoni. Rien de plus simple. On arrête la voiture, on demande à la demoiselle de sortir et le tour est joué. Sauf que des mitraillettes qui pétaradent dans le dos de Sam lui disent que ce n'était pas une idée aussi simple. Mais bon, c'est tout juste ce qu'il lui faut pour avoir un peu mal et saigner un rien. Par contre, ce n'est pas assez pour le mettre complètement à terre et l'empêcher de renverser la limousine et de la balancer à la gueule des malfrats.

Dahlia est maintenant sauvée. Et c'est là que les vrais ennuis vont commencer.

Avec ce second tome, Ruule confirme l'impression qu'il avait laissée après la lecture du premier tome. C'est du bon et du costaud. Comme Sam. Mais c'est aussi très violent. Comme Sam. Seulement, rapidement, les choses vont changer et cela va être la dérouillée pour le brave Sam. On va tous apprendre comment il a obtenu son don, même si on ne comprend pas forcément comment cela s'est passé, et on s'en moque. Par contre, le fait est que ses anciens amis vont se retourner contre lui. Seule le Kid lui restera fidèle jusqu'au bout. Et grand bien lui en fasse puisque Sam n'a pas dit son dernier mot. Même après qu'on lui a arraché les yeux.

Une nouvelle fois, c'est une plongée dans la violence que l'on nous propose. Une violence qui se veut guidée par un noble but. Mais une telle cause n'est-elle pas pervertie à chaque fois par autant de violence ? Parce que, à la fin, seul le pardon est présent.