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Le carnet rouge |
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Kristiansen Edition : Soleil, Collection : Latitudes
2007, 72 pages
ISBN : 2-84946-614-X
19,70 € |
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L'art et la guerre... Ce sont les deux thèmes qui sont abordés et entremêlés ici dans cette BD de Teddy Kristiansen. William Ackroyd est un vieil écrivain en fin de vie. Son ultime tâche est d'écrire une biographie sur le peintre William Miller, ayant vécu à l'époque de la Grande Guerre 14-18. Ses recherches le mèneront à travers le Paris de l'époque, où nombre de peintres rêvaient de gloire et de fortune, les tranchées de la Première Guerre Mondiale et un certain Philip Marnham, et un peintre célèbre exposé au Louvre : Vermeer. L'auteur nous narre le contenu de différents carnets découverts par le biographe. Carnet bleu : on plonge dans le tout Paris de 1910, William Miller découvre la capitale et ses plaisirs faciles. Tout va bien pour lui lorsque, de rencontre en rencontre, un certain Mr ------ lui propose un contrat de rêve. L'artiste en profite également pour visiter les nombreux musées de la capitale, et c'est au Louvre qu'il tombera amoureux des traits d'un certain Vermeer... Carnet vert : le jeune William Miller se retrouve au front dans les tranchées ! L'artiste ne joue plus de l'esquisse, mais du fusil et nous raconte les horreurs qu'il a alors vécues, et le choc qu'il a ressenti en tuant un jeune soldat allemand. Cet enfer sera l'occasion d'un passage de flambeau de William Miller vers Philip Marnham... De retour du front, Mr ------ refait une proposition en or, que le peintre a beaucoup de mal à refuser. Ce sera l'occasion pour lui de réaliser son oeuvre maîtresse, fortement inspirée de l'oeuvre de Vermeer, dont il ne pourra se résigner à se séparer toute sa vie durant... Carnet rouge : les liens se resserrent entre William Miller et Philip Marnham, dans une machination dont je vous épargne bien évidemment ici le dénouement, chers lecteurs ! Le scénario de Teddy Kristiansen est tout à fait digne d'un excellent film : c'est d'une subtilité rare dans un one-shot. Le dessin est ici dédié à l'Art : il est clair que l'on aime ou que l'on déteste : pas de demi-mesure là-dessus ! Il sagit justement là de la principale barrière entre cette BD et le grand public (avec le prix !) : beaucoup d'entre vous seront rebutés devant ce graphisme inhabituel, et passeront ainsi à côté des trésors d'ingéniosité du scénario. Quel bel avantage d'être chroniqueur pour ne pas passer à côté de telles oeuvres !
Ecrite par , le 28 Février 2007 à 11:02 dans la rubrique .
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