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Saraï (Tome 7) |
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Shibata, Masahiro Edition : Kabuto
2006, 196 pages
ISBN : 2-7523-0119-7
6,95 € |
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Quand deux pêcheurs tentent de prendre du poisson avec une simple barque et un filet, et qu'à la place c'est trois monstres sirènes qui sortent de l'eau, c'est difficile. Après tout, ce ne sont pas ces monstres qui peuvent nourrir le village. Et quand on sert du poisson encore vivant à Flicka, celle-ci ne peut accepter vu son dégoût habituel sur la mer et ses produits. Flicka, en bonne servante-garde du corps est cependant obligée d'obéir aux ordres de son patron, le chef de ce village, et mutant qui ne peut rester plus d'un quart d'heure hors de l'eau. Son rôle sera de neutraliser l'autre servante - garde du corps engagée par l'administrateur du Mahosu. Flicka ne le sait pas, mais cette dernière n'est autre que Saraï. La mission de cette dernière est de protéger la princesse Kaya, fille de l'administrateur, qui doit être la prochaine femme sacrifiée au dieu de la mer Hydra en échange de sa protection sur le Mahosu. Mais les choses vont s'accélerer, la date approchant. Comment en est-on arrivé là ? Ce récit se déroule dans un futur possible de la Terre, où ce qui reste de l'humanité tente de survivre dans la crainte de subir une mutation de ses cellules. Pour une raison non expliquée dans ce volume, l'eau de mer est extrèmement polluée et son exposition augmente les chances de dégénérescence des cellules du corps. Ainsi les victimes deviennent des créatures mi-humaines, mi-poissons à l'exemple des sirènes (mais en plutôt moche, hein, n'allez pas penser à des belles créatures). Le Mahosu est ce qui reste de l'ancien Japon. C'est là qu'est engagée Saraï, servante-garde du corps de classe C uniquement (le niveau hors catégorie le plus bas, habituellement place des quolibets des autres jeunes filles) mais qui a été engagée auprès de la famille dirgeante du pays. Ayant eu vent qu'un groupe allait essayer de stopper la tradition du sacrifice rituel, elle se doit de le leur faire renoncer. Mais son amour pour la princesse lui pose soucis. Et la princesse elle-même hésite sur la façon d'aborder cette cérémonie. Saraï est une série destinée aux adultes car comportant des scènes plutôt crues voire complètement immorales, mais c'est la dure loi de la vie dans un monde livré à lui-même. Du coup le scénario prend tout son sens et ne paraît pas exagéré. Ce volume 7 marque la fin de cette neuvième mission de Saraï, et cela prend bien deux tiers du volume. Il sera suivi d'un petit hors série, et du début de la mission suivante. Je découvrais cette série avec ce volume, et j'ai bien envie d'en découvrir plus sur cet univers post-apocalyptique où l'on devine une catastrophe écologique antérieure sans pour autant la nommer. Par contre, j'ai bien peur qu'il va nous falloir longtemps avant de lire la suite, car les droits de traductions de Saraï sont actuellement stoppés entre les éditions Kabuto et leurs homologues japonais, et ce sans date de prévue pour la réouverture de ces droits qui sont en cours de renégociation. J'espère donc que les dirigeants de Kabuto (et donc de Tokebi, Saphira et Akiko) feront leur travail pour éviter de perdre cette série et quelques autres de bon aloi.
Ecrite par , le 27 Février 2007 à 21:02 dans la rubrique .
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