La jungle de glace (Mandalay - Tome 2)
		Thirault, Guice & Perkins Edition : Les Humanoïdes Associés 2006, 48 pages ISBN : 2-7316-1812-4 12,90 €

Avec la résurrection de la force démentielle qui a pris corps dans celui d'Alex Waters sont aussi arrivées des hordes de créatures de cauchemar. Ainsi, mister Graham va faire la rencontre, sur le bord de la route, des assurichés, des non-vivants. Seulement, il ne croit pas en ce que lui montrent ses yeux et renvoie son serviteur birman pour lui avoir conté des sornettes. De la même manière, il ne croira pas sa fille qui lui expliquera qu'un démon lui a dit qu'il la tuerait. Dommage

Dans le camp où se trouve le lieutenant Lance Waters, des nouvelles arrivent des troupes envoyées dans la jungle. Seulement, certains officiers reviennent métamorphosés. D'un aspect pourtant banal, ils vont se transformer en nuées d'insectes sous les yeux horrifiés des hommes présents. Et Lance apprend qu'un homme blanc se trouve avec les insurgés. Un homme qu'il connaît bien puisqu'il s'agit de son frère.

Après un premier tome qui m'avait vraiment emballé, j'ai été quelque peu déçu par ce nouvel opus. J'ai eu un peu de mal à raccrocher les morceaux pendant les premières pages. En effet, là où l'histoire tournait presque exclusivement autour de la famille Waters dans le premier tome, du moins pour les scènes se passant au moment de l'histoire, on voit d'autres personnages pour nous montrer les effets qu'ont eu les miroirs sur le pays. Je pense qu'on aurait pu montrer la même chose en restant dans le cadre de la famille pour garder cette unité de personnes dans le récit.

Pour le reste du tome, même s'il y a beaucoup d'action, j'ai trouvé que l'histoire en elle-même n'avançait pas vraiment. Prendre autant de temps à mettre en place la confrontation entre les deux frères fait se demander s'il n'y aurait pas eu un peu de remplissage dans le scénario. Pourtant, l'histoire permet de multiples sous-scénario quand on y pense.

J'espère sincèrement que le prochain tome saura raviver l'intérêt suscité par le premier. Parce que la matière est belle et bien là. Ne reste plus qu'à la modeler.