Liste des ouvrages - Participer   Liens

Recherche  

Coups de coeur  

Tous les coups de coeur


Session  
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Kikekoi  
L'équipe
Contact

Ailleurs  
Manifestation le 3 mars 2020 contre la réforme des retraites et le 49.3 (solidaires08)
Manifestion jeudi 6 février contre la réforme des retraites (solidaires08)
Manifestation contre la réforme des retraites mercredi 29 janvier 2020 (solidaires08)
Les prochaines manifestations contre la réforme des retraites à Charleville (solidaires08)
Pour l’amélioration des pensions ! Pour le maintien des régimes existants et de nos droits ! Toutes et tous mobilisé-es et déterminé-es pour le retrait du projet de réforme de notre système de retraite ! En GRÈVE ce mardi 17 décembre ! (solidaires08)



 

Le Sauveur

 
  Griffiths, Neil
Edition : Presses de la Cité, Collection : Sang d'encre 2006, 480 pages ISBN : 2-258-06326-4 20
 

Alors qu'il est en mission en Italie afin de récupérer un tableau du peintre Turner, Daniel Wright est mis en présence d'une toile que tout le monde croit disparue à tout jamais. Il s'agit de La Nativité du Caravage. Ce policier anglais, spécialisé dans la recherche de peintures volées ou disparues, et accessoirement, passionné par l'uvre du peintre italien Le Caravage, entrevoit immédiatement les possibilités que pourraient lui offrir l'acquisition de ce tableau : la reconnaissance de ses mérites, la gloire et une place dans l'élite de la culture. Aussi décide t-il de la jouer solo et d'essayer d'entrer en possession de la célèbre toile par ses propres moyens. Commence alors une quête effrénée à travers l'Italie, à la poursuite de cette uvre mythique, jusqu'au bout de la route et probablement de lui-même.

Daniel Wright, trente-six ans, anglais et plutôt séduisant, est le personnage principal de ce roman psychologique. Il est policier à défaut d'autre chose et en quête de reconnaissance afin de faire oublier ses origines modestes. Il rêvait d'un travail dans le milieu culturel et n'a finalement trouvé que cette branche spécialisée de la police pour assouvir sa passion de la peinture et être en contact avec des toiles de maître. Il est marié à Sarah Delaney, beauté froide, blonde, mince et élancée qui représente à ses yeux une revanche sur la vie. Elle est issue d'un milieu aisé, riche et travaille pour Langdon's. À Florence, il fait la connaissance de Francesca Natali, qui travaille pour le musée des Offices et qui occupe, elle aussi, un poste à responsabilité au sein de cette institution culturelle. Elle est séduisante, brune aux yeux dorés, plutôt gironde.

Le sujet de ce roman n'est pas une enquête policière à proprement parler, mais la quête d'un tableau perdu qui devient une quête de soi. Il s'agit d'un voyage au cur des profondeurs de l'Italie et des méandres de la personnalité trouble du héros, dont on sent nettement que le côté désespéré va le porter aux plus graves extrémités. Tout tourne autour de ce personnage qui va lentement sombrer et perdre pied avec la réalité. On a la sensation dès le début que Daniel Wright est perdu mais qu'il n'en a pas encore pris conscience. On assiste à sa chute, sa perte de repère. Ce qui caractérise le mieux cet ouvrage est le terme de " road book ". À l'instar du road movie, applicable au cinéma, on a ici affaire aux pérégrinations du héros, jusqu'au bout de l'Italie du sud, jusqu'au bout de lui-même. Il s'agit également d'une étude des murs italiennes : la différence qui existe entre le nord industrialisé et le sud sauvage, aride, les différences de langage, d'attitude, de comportement et de mode de vie. Certains y verront une accumulation de clichés, d'autres la description d'une réalité tangible.

Ce livre est écrit dans un style relativement classique et courant qui à tendance à s'accélérer afin de traduire, en général, la bousculade des pensées de Daniel qui se succèdent à un rythme effréné. Cela se manifeste par une série de phrases courtes, brèves, pour la plupart sans verbe. Cette lente descente aux Enfers est haletante, on est suspendu aux lèvres du héros, on l'accompagne dans ses échecs et sa fin rendue inéluctable. Les thèmes principaux sont indéniablement la solitude et le désespoir car malgré son entourage, sa profession et sa situation plutôt privilégiée, le protagoniste se sent incompris, abandonné, anéanti. Il n'a pas d'autre choix que de se replier sur lui-même car il se trouve dans l'incapacité totale d'avoir une vision objective, réaliste de son environnement, de ce qu'il ressent. Il est perpétuellement en proie au doute et au questionnement. En conséquence, il se voit contraint de courir à sa propre perte, de mettre un terme à son existence de quelque façon que ce soit. Un livre prenant.

Ecrite par Sig, le 03 Janvier 2007 à 14:01 dans la rubrique Roman Polar .
Commenter cette chronique




Ecrit par jarod le 05 Janvier 2007

j'ai pas du tout aime ce livre,c'est un roman d'atmosphere et d'ambiance sur le milieu de l'art que je n'ai pas aime, heuresement que je l'ai recu en sp. c'est lent, j'ai pas accroche aux  personnages, il ne se passe rien . j'ai ete decu par ce livre.

Répondre à ce commentaire




© 2001-2011 - Les Chroniques de l'Imaginaire. Tous droits réservés.
Biz : moteur Niutopia, WongLi : code, Arsenik_ : adaptation skin
Design © 2003 yassineb