Les Chroniques Martiennes
		Bradbury, Ray Edition : Denoël, Collection : Présence du Futur 1999 ISBN : 2-207248-91-7 5,95 €

On ne le présente plus pourtant, il n'est jamais assez lu Donc, toutes personnes nayant pas encore lu du Bradbury, se doivent de courir dans la bibliothèque ou la librairie la plus proche et de se procurer les Chroniques Martiennes.

Mais bon, reprenons au début. Quest ce que les Chroniques Martiennes ? Bonne question. Dans un futur (qui, personnellement mapparaît toujours trop proche Vous comprendrez pourquoi en lisant), Mars va être envahi, euh, non, « colonisée » par nous, charmants terriens. Par de petites nouvelles, Bradbury nous raconte les diverses étapes de cette colonisation et cela à travers les yeux de terriens restés sur terre, de ceux partis pour Mars, mais aussi des Martiens eux-même (et non ! vous serez peut être déçus, mais autant être prévenus : ils ne sont pas petits et verts !). Mais plus que les idées que contiennent ces nouvelles (qui sont déjà excellentes) cest la variété de celles-ci qui font tout lattrait du livre. En effet, on passe de la poésie pure (Le Matin Vert) au fantastique, en faisant avant un petit détour par de la dark fantasy (Usher 2, hommage à E.A.Poe) et même un petit conte philosophique bref, yen a pour tous les goûts !

Par contre, il me faut tout de même préciser un petit point important : avec Bradbury on parle de littérature et non pas de simple loisir occupant nos 45 minutes de train journalières. A savoir, quen lisant les Chroniques Martiennes, il faut être conscient quil ny aura aucune boule de feu envoyée, ni de croiseurs interstellaires se faisant attaquer par les rebelles. Bref, certains seront peut être un peu décontenancé par le manque de rythme de certaines nouvelles (voire même, labsence totale de rythme pour quelques-unes) mais je conseille de persévérer, car cela en vaux vraiment la peine : une analyse de notre société actuelle amère mais des plus réalistes, des récits envoûtants, une mine de petites idées de personnages pour nos amis rôlistes

Et puis, lessentiel : cest beau, tout simplement