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Beet the Vandel Buster (Tome 1) |
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Sanjô, Riku & Inada, Kôji Edition : Kana
2006, 166 pages
ISBN : 2-50500-006-9
5,95 € |
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Beet est une jeune orphelin qui a été élevé par les parents de son amie Poala. Il rêve de devenir un chasseur de démons, les Vandels. Pour cela, il signe un contrat avec la Priseuse du village qui lui confère le Level 1 (en anglais dans le texte). Pourquoi ? Parce qu'il souhaite intégrer au plus vite l'équipe de Vandels Busters de Zenon, l'une des équipes les plus puissantes qui justement protège fréquemment ce bourg. Mais voilà, Beet met la charrue avant les boeufs, et s'il pensait arriver rapidement au level 5, il comprendra vite son erreur avec la difficulté à vaincre des pauvres petits monstres des marécages. Pourtant Zenon n'ignore pas le jeune Buster, car quelque chose en lui montre son grand potentiel : il ne dort qu'un jour sur trois, et le sommeil est lié à la source de pouvoir spéciaux des Busters. Alors que Beet s'endort dans la mare Beltorze, un Vandel très puissant à quatre étoiles, s'attaque aux Zenon Warriors. S'en suit un terrible combat assez équilibré entre les cinq Busters et le Vandel. Quand Beet revient à lui, il arrive juste au moment où les chasseurs tirent de leur torse leur Saïga, une arme magique réservée aux Busters les plus expérimenté. Le combat redouble alors d'intensité, quand Beltorze s'aperçoit de la présence de Beet et le frappe mortellement. Pour le sauver, Zenon et ses camarades offrent leur propre espérance de vie à Beet, l'aîné préférant sauver son frère cadet, bien que celui-ci ignorait ce fait. Dorénavant, Beet devra s'entraîner dur pour être à la hauteur de ceux qui ont donné leur vie pour lui : il s'est juré alors d'éradiquer les Vandels du monde et de ramener la paix. Autant le dire tout de suite, j'ai adoré ce volume ! Les dessins comme le scénario semblent extrèmement proche de Fly, un manga tiré d'une aventure de Dragon Quest, un jeu vidéo japonais. Ici, et les auteurs ne s'en cachent pas, si l'univers est fortement lié à Dragon Quest, les règles et les monstres eux ont été réinventés de zéro. Ainsi au premier abord, il est fort étrange d'entre parler de "niveau". Un bon rôliste sait que mentionner un niveau est particulièrement "hors jeu de rôle" d'habitude. Mais dans Beet, ce n'est pas le cas. Les niveaux sont réellement visibles. Ce sont les priseurs de chaque village qui déterminent l'expérience acquise par les Busters grâce aux images rétiniennes, et ils donnent niveaux et primes correspondantes. Le niveau, lui, est matérialisé par une marque au fer rouge complexe. Au bout de la onzième, un nouveau motif débute et ainsi de suite. L'histoire en elle-même est de facture classique pour un shônen, mais les pistes de recherches expliquées ci-dessus compensent ce fait. De plus, les auteurs ont pensé à réunir les éléments distillés dans le récit en quelques pages bonus. Cette synthèse fait parfois redondance, mais elle a le mérite de rajouter quelques menus détails qui, je le pense, seront mieux développés par la suite. Au final, je place Beet dans mes séries d'Heroïc Fantasy favorites actuelles, avec Fly ou encore MÄR dans un registre plus féérique. Vite le volume 2 !
Ecrite par , le 27 Novembre 2006 à 13:11 dans la rubrique .
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