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Nigel (Wisher - Tome 1) |
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Latour & De Vita Edition : Le Lombard, Collection : Portail
2006, 48 pages
ISBN : 2-80362-150-9
13 € |
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Nigel gagne sa vie en négociant des uvres d'art. Il va même jusqu'à les dénicher pour ses clients. Il a réussit ainsi à être le meilleur dans sa profession de tout Londres. En ce moment, il est en affaire avec John Karfeld, un faussaire qui doit lui fournir une pièce pour un de ses clients. Tout se passe bien dans le meilleur des mondes lorsque John panique en pleine foule et quitte Nigel précipitamment, tout en lui remettant un pendentif. Nigel ne comprend pas ce qu'il se passe et décide de suivre John. Celui-ci semble poursuivi par des hommes en complet noir, avec cannes et chapeaux melons. Tout l'attirail du personnage caricatural britannique. Seulement, ils ne semblent pas plaisanter, vu comment s'enfuit John. La poursuite se termine rapidement dans le métro où John, plutôt que d'être attrapé, préfère se jeter sous les roues d'une rame. Nigel ne comprend pas bien et ne sait que faire. Il va juste essayer de se faire discret. Et les choses vont se compliquer quand il va rencontrer un jeune garçon aux funérailles de son ancien compagnon. Ce garçon aux oreilles effilées semble avoir des choses à lui dire. Mais il va disparaître rapidement sans qu'on en sache plus. La vie de Nigel va alors s'accélérer et prendre un tour très surprenant. Les éditions du Lombard sont sur la scène éditoriale depuis 60 ans cette année. Et pour fêter ça, ils vont là où on les attendait pas vraiment, vers une bande dessinée plus " moderne ", plus dans ce qui se fait dans d'autres maisons d'édition plus jeunes. Est-ce mal ? Non, au contraire. Surtout si toutes les séries qui seront dans cette collection ont la même qualité que Wisher. En effet, on se retrouve avec un mélange de genre tout à fait savoureux. Bien que souvent utilisé dans les BD ou les romans, cela n'en reste pas moins agréable. Voir le monde féerique côtoyer notre monde, avec ce côté très britannique dans l'ambiance et les lieux est vraiment sympa. Le scénario tient la route et les personnages sont attachants. On se prend à trembler pour eux et à se demander ce qui va bien leur arriver. Ensuite, niveau dessin, De Vita prend plaisir à faire vivre ses personnages, on le sent. Son trait est maîtrisé et il est très bien rendu dans les décors aussi bien que dans les actions. Le seul petit bémol que je mettrais, ce sont les encrages qui auraient parfois dû être plus appuyés. Mais bon, cela ne gêne en rien la lecture. Et les couleurs mettent bien dans l'ambiance de ce monde d'urban fantasy. Espérons que toutes les sorties de la collection Portail seront de ce niveau.
Ecrite par , le 07 Novembre 2006 à 14:11 dans la rubrique .
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