Galaxy Express 999 (Tome 13)
		Matsumoto, Leiji Edition : Kana 2006, 283 pages ISBN : 2-87129-978-1 5,95 €

Cette fois-ci le contrôleur du train annonce une nouveauté : la durée de l'escale (toujours fixée en principe à l'équivalent d'un jour complet local, soit 24h si c'était la Terre) est indéterminée ! Voici Renard du désert, où l'eau est inexistante et le sable prépondérant. Il y a des mers de sables, des douches au sable, des courants de sables... Tetsurô râle, comme d'habitude, quand alors une femme masquée surgit du sable à l'extérieur et s'empare de sa valise sous ses yeux et ceux de Maetel médusés. Encore une fois Tetsurô manque de jujotte en s'avançant sur le sable... il se fait capturer devant une Maetel impuissante qui se voit obligée de lui donner sa propre valise ainsi que son billet pour le 999 en échange de sa libération. Mais étrangement la femme ne tient pas parole, alors que son chef, Rommel, est réputée pour toujours tenir ses promesses.

Après cette escale manquant d'appui solide, le Galaxy Express entre dans le coeur de la galaxie d'Andromède, nommée "Zone de robotisation absolue". Ici les lois changent par rapport au reste de l'Univers, et les Humains de chairs sont relégués au rang d'animaux par les Robots, suprèmes dictateurs d'Andromède. La locomotive elle-même est agressée et se doit de suivre une voie de délestage un moment, prouvant qu'elle n'est pas la plus rapide de l'univers.

Dès lors l'équipage et ses passagers se retrouvent en danger permanent... et toutes les escales suivantes se soldent par un sauvetage sur le fil de la part des relations de Maetel ou encore du hasart des rencontres comme ce lointain cousin de King-Kong. En tout cas si les planètes sont toujours bien variées, les situations elles commencent à être par trop proches et la lassitude pourrait guetter chez un Leiji Matsumoto habitué à des séries plus courtes.

Mais patience, le noyau d'Andromède approche et avec lui, le choix décisif de Tetsurô.