Dororo (Tome 3)
		Tezuka, Osamu Edition : Delcourt, Collection : Ginkgo 2006, 220 pages ISBN : 2-7560-0418-9 7,95 €

La mort du goupil a causé la chute de la palissade Banmon. Alors tous les habitants sont sortis embrasser ceux qu'ils n'avaient vus depuis des années. Mais la mort de Tahômaru par son propre frère laisse le seigneur Daïgo furieux, et il lance après son fils aîné ses soldats. Peine perdue, le maître de sabre les coupe en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Sous l'effet de la peine, Hyakkimaru ordonne à Dororo de partir de son côté. Le jeune garçon, blessé, fait mine de n'en avoir cure, mais pleure à son tour quelques temps après. Seul, il est recueilli par une dame ressemblant trait pour trait à sa mère, puis l'accompagne. De son côté l'infirme est rejoint par le joueur de Luth qu'il avait rencontré naguère.

Troisième volume sur quatre de l'histoire de Hyakkimaru et de Dororo, et encore une fois l'alchimie est présente. On assiste cependant un un renversement de tendance. Cette fois, c'est Dororo qui prend de l'importance et qui résoud les énigmes par son intrépidité et sa pugnacité. Et c'est au tour du guerrier de comprendre que le jeune garçon représente beaucoup à ses yeux.

Du reste, la découverte d'un tatouage sur le dos de Dororo, raison pour laquelle il ne voulait se laver, provoque une prise de conscience sur l'avenir possibles des deux amis. Mais ce but est difficile à atteindre. En tout cas ce qui semble certain, c'est qu'il n'est pas nécessaire d'aller chercher les autres démons possesseurs des parties du corps de Hyakkimaru, ce sont eux qui viendront à lui.

Il ne reste plus qu'un seul volume à découvrir, et j'espère que Tekuza, le "dieu" du manga selon ses propres compatriotes, nous a réservé une surprise à sa façon.