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Edison Fantasy Science (Tome 1) |
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Kasahara, Tetsuroh Edition : Kami
2006, 248 pages
ISBN : 2-35100-124-9
8,95 € |
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Dans un village entouré de montagnes, une jeune technicienne nommée Milo répare le grand moulin à eau. Elle agit toujours avec vitesse et précision grâce à son talent, mais aussi grâce à l'outil qu'elle garde avec elle en permanence, le Balkan. Cet étrange objet est un outil universel qui comporte mille et un secrets. Lors de cette réparation, Milo apperçoit une étrange lueur rouge au fond de l'eau, mais ses horaires ne lui permettent pas d'y jeter un coup d'oeil, d'autant plus que le contremaître le lui refuse. L'ambiance est tendue entre les employés ce soir-là, et Milo dort mal. Le lendemain, une étrange créature métalique est descendue de la cascade et a détruit le grand moulin. Milo se précipite pour aller aider le contremaître et ses collègues, mais elle arrive un peu tardivement : le contremaître a été blessé alors qu'il était parti chercher la cause de la lumière rouge... une sorte de boule en métal avec des trous à sa surface. Voici un récit étrange, dans un monde étrange, avec un papier non moins étrange - visiblement choix de l'éditeur pour coller à l'ambiance "révolution industrielle" de ce manga comme en témoignent les noms de certains personnages. Autre bizarrerie, la grande différence de qualité de dessin. Si les personnages sont relativement grossiers, les épures et les machines sont, elles, très soignées. Globalement, ce n'est donc pas le graphisme qui provoque l'attrait de cette série. C'est donc du côté de l'histoire qu'il faut chercher. Alors on a une introduction en couleur où l'on découvre un Edison humain, visiblement blessé, et la suite cette boule étrange capable de raisonner (calculer ?) et porteur d'un projecteur d'images. Deuxième énigme, le blason du soleil qui a permis le retour à la conscience de la sphère. Le père de Milo, le professeur Roman, est sans doute un des responsables de tout ceci... Et le dénommé Albert, parti lui aussi on ne sait comment (d'autant plus que le départ de Nostragia fait partie de l'épreuve initiatique de Milo, notre héroïne), garde tout son mystère. Au final on a un manga auquel les lecteurs de mangas d'action n'accorderont que peu de crédit (j'ai même entendu parler de "sous-Miyazaki")... et pourtant moi j'ai bien aimé cet univers un peu décalé avec des machines à la Cité des Enfants Perdus de Jean-Pierre Jeunet et l'innocence bien enfantine de Milo. De plus cette série ne comporte que trois tomes, alors essayez-là !
Ecrite par , le 28 Septembre 2006 à 10:09 dans la rubrique .
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