Le chevalier au cochon
		Appollo & Brughera Edition : Carabas 2006, 32 pages ISBN : 2-914203-60-8 9,95 €

Par manque de personnel compétent, le roi Jean-Pierre lance un appel pour recruter de nouveaux chevaliers de la Table Carrée. De nombreux compétiteurs arrivent, la victoire sur le visage. C'est aussi le cas de Jeannot Montjoie-Duplantier-de-la-haute-tour-du-bois-aux-myrtilles-de-derrière-le-fumier-du-père-Bertrand, dit Jeannot. Seulement, la compétition est rude. Il faut en effet réussir trois épreuves.

La première consiste à mettre hors d'état de nuire un sorcier ou une sorcière. Malheureusement, tous les sorciers les plus faciles sont déjà pris et Jeannot doit se rabattre sur Fuccala, qui a le pouvoir de transformer en animal qui elle veut ou qui elle n'aime. Et, ce qu'elle n'aime pas non plus, c'est qu'on lui massacre ses plants de radis, comme est en train de le faire Jeannot en les piétinant avec son cheval. Ni une ni deux, elle transforme Bucéphal le cheval en Bubu le cochon.

Et c'est ainsi que la légende du chevalier au cochon va se répandre dans le royaume.

On prend un peu de quête du graal, on ajoute une pincée de sorciers méchants, on finalise avec une couche de chevalier un peu neuneu, et on obtient ce chevalier au cochon. La recette a déjà été utilisée, mais cela ne fait pas de mal d'en reprendre une petite couche de temps en temps. C'est aussi une manière de nous montrer que les bases de tous les contes qui nous font rêver tiennent quand même à peu de choses. C'est pas pour ça que ça ne nous fera plus rêver, mais en rire aussi, c'est pas mal.

Même si le public visé est clairement jeune, je pense que le second degré et les clins d'il ne pourront réellement être appréciés à leur juste valeur que par des " grands ". Mais bon, c'est comme d'autres grandes bandes dessinées : on en comprend toujours un peu plus au fil des années et en les relisant.