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Say hello to Black Jack (Tome 12)

 
  Sato, Syuho
Edition : Glénat 2006, 185 pages ISBN : 2-7234-5498-3 6,50
 

Ozawa se retrouve confronté aux personnes qu'il a malmené avant son admission au service de psichiatrie d'Eiroku. Malgré ses excuses, la vieille dame se montre intraitable et blesse prodondemment le jeune homme en médisant sur Sayuri, sa petite amie. La réaction d'attaque ne se fait pas attendre. Et tout ceci est arrivé à deux jours de la sortie d'Ozawa, cependant le docteur Iseya décide de concerver cette date de sortie. Et voilà Ozawa dehors, sa mère venue le chercher en taxi jusqu'à son nouvel appartement. Pourtant le garçon se sent trahis par l'incompréhension de sa mère qui le couve et qui cache aux autres sa maladie, considérée comme honteuse. En plus, il apprend que le travail qui lui avait été promis lui est au final refusé.

Qu'il est difficile d'avoir un handicap mental dans la société ! Non point forcemment d'en avoir un, mais plutôt du regard des autres, si lourd. Et en particulier dans le contexte d'un récent massacre comis par une personne qu'on accuse d'irresponsabilité mentale, et qui par conséquent ne sera pas puni de son geste. Alors on reparle des lois sur les récidives des malades mentaux, et galvanisés par les médias, l'opinion publique fait un immense amalgame, au mépris des statistiques d'une part, mais aussi de la vérité d'autre part, car bien que la police n'ait pas fini son enquête, les médias ne colportent qu'une seule idée, celle des aveux de Shimura.

Et par derrière, les médecins eux ne peuvent pas beaucoup agir. Le docteur Iseya se contente de soigner ses patients un à un et de les faire sortir. Il s'en excuse, argumentant que cette attitude permet d'éviter de retrouver le système précédent où des familles payaient grassement les hôpitaux pour se débarrasser discrètement de leur malades en les enfermant à vie. Mais ce manque d'initiatives irrite l'idéalisme d'Eijirô Saitô qui part à la recherche de son patient. Malheureusement il ne le trouva que trop tard.

Comme toujours, Syuho Sato se montre maître en l'art de se faire confronter des points de vues différents, et le lecteur peine à voir quelle est la meilleure des solutions. Peut-être aucune finalement, mais tel est le problème de notre société, et les événements du récit prouvent souvent que personne n'avait raison. Aussi la mort de l'un pourra peut-être servir à la guérison de l'autre. Mais le parcours de Saitô en psychiatrie touche à sa fin, son internat continue.

Ecrite par Garion, le 04 Août 2006 à 07:08 dans la rubrique BD Manga .
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