Terreur sur la Ville
		Ford, G.M. Edition : Belfond, Collection : Nuits noires 2006, 297 pages ISBN : 2-7144-4152-1 19 €

Alors que la jeune photographe Meg Dougherty organise l'ouverture de son exposition, en présence de son ami, l'écrivain et aventurier Franck Corso, une équipe de policier demande à tous les invités d'évacuer le quartier. Franck et Meg apprennent alors que la gare a été victime d'un attentat bactériologique, dont les conséquences sont inconnues des politiciens comme des scientifiques.
Tandis qu'un groupe de terroristes indiens se préparent à une offensive, que Meg Dougherty croise la trace de l'homme qui l'avait enlevée plusieurs années plus tôt et tatouée sur tout le corps, Franck Corso mène l'enquête en solitaire et de manière officieuse, comme toujours.

Malgré l'opposition de la police qui le croit complice de l'attentat, et les difficultés que le maire de Seattle éprouve à calmer les médias et empêcher une panique des habitants, Franck découvre qu'une équipe de chercheurs à mis au point une variante du virus de la fièvre hémorragique, encore plus contagieux et virulent. Mais pourquoi un groupe d'indiens voudrait-il ainsi tuer des américains sans discernement ? Pourquoi Seattle, un dimanche après-midi, quand les gens sont absents ? Quel est le lien entre l'ancien ravisseur de Meg et ce mystère ? Qui a pu créer ainsi ce virus ?

Ce thriller scientifique haletant aborde un thème d'actualité qui a longtemps défrayé la chronique de nombreux journaux et alimenté les peurs de nos gouvernements. On peut reprocher à l'auteur dêtre un peu décousu, et de « zapper » un peu trop souvent d'un personnage à l'autre, mais le rythme se maintient d'un bout à l'autre du récit et plonge le lecteur dans ce cauchemar moderne.
La conclusion, un peu trop rapide et « inoffensive » aurait pu faire plus de victimes, mais on apprécie l'humour final du journaliste coincé dans un bateau contaminé qui en profite pour régler ses comptes avec sa femme et son patron.

L'explication finale des terroristes est tristement réaliste et rappelle de nombreux cas de pollution radioactive mais je n'en dirai pas plus !