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La Mer allée avec le Soleil (Tyranael - Tome 5) |
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Vonarburg, Elisabeth Edition : Alire
1997, 438 pages
ISBN : 2-922145-13-1
11,15 € |
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Il y a deux certitudes dans la vie de Taïriel : même si son grand-père, Natli, était un télép venu d'Atyrkelsao, elle-même est une "bloquée" sans aucun don ; et elle est amoureuse de son cousin Esteban. Sa rencontre avec le jeune et mystérieux Samuel fera vaciller cette dernière certitude. Mais surtout, au moment de la disparition très inattendue de Samuel après dix jours d'une cohabitation sans nuage, elle se met à faire des "rêves éveillés" qui justifient une visite au Cercle dont les membres tiennent les registres des doués, et les aident au moment de l'éveil de leur don. Elle y retrouve Samuel, par hasard, et l'accompagne jusque dans le Nord du continent, dans l'ancienne maison de la famille Rossem, qui appartient à présent à l'un de ses amis. Là, elle apprendra sa véritable histoire : Samuel se nomme en fait Simon et a 674 saisons (un peu plus de 700 ans terrestres). Elle ira avec lui jusque sur le mont Catalin, le plus haut sommet de Virginia, là où Wang Shandaar était déjà allé dans Les Rêves de la Mer, et aura en même temps que lui la réponse aux énigmes le concernant et concernant la planète entière. Dans l'épilogue, qui se déroule quatre siècles plus tard, on suit le cours de la mutation toujours active de façon changeante sur Virginia, et on voit l'arrivée sur la planète des Shipsha, dont un personnage avait longtemps Rêvé. On y voit aussi le retour de Mathieu. Voilà une conclusion digne de ce cycle épique, construit avec un souffle ample qui n'exclut pas une attention d'orfèvre portée aux détails. Cette pentalogie a l'immense et trop rare mérite de montrer une, voire deux, planètes (et civilisations) d'une façon crédible et précise, sur le plan de la géographie, de la zoologie, de l'évolution de la vie et des cultures, sans sacrifier ni l'action, qui garde toujours le lecteur puissamment intéressé, ni la psychologie des personnages, tous complexes et attachants. Les thèmes abordés sont traités avec profondeur, mais sans lourdeur aucune, au fil de l'histoire, en laissant le lecteur surpris y penser longuement une fois le livre refermé. Vraiment une très grande réussite que ce cycle, dans sa totalité !
Ecrite par , le 27 Avril 2006 à 16:04 dans la rubrique .
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