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Les Rêves de la Mer (Tyranael - Tome 1) |
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Vonarburg, Elisabeth Edition : Alire
1996, 368 pages
ISBN : 2-922145-02-6
10,20 € |
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Les Terriens vont pouvoir quitter leur planète exsangue pour s'installer sur un monde habitable, dans la constellation de l'Aigle. Sur Tyranael vit la petite Eïlaï, qui a un don bien lourd à porter : celui du Rêve. Par ce moyen, elle a la vision de scènes dont elle ignore si elles appartiennent au passé, au futur, à la réalité de son univers, ou à un univers parallèle. Or, elle Rêve de l'arrivée des Terriens sur Tyranael, et de terribles scènes de guerre entre ces gens et son peuple. Il va falloir partir. Et ce qu'elle pense, c'est que c'est à cause d'elle. Eïlaï, en réunissant ses Rêves et ceux des autres Rêveurs, va nous raconter une histoire possible des premiers temps de la colonisation de la planète, baptisée Virginia par les premiers colons terriens, rescapés d'un drame. En effet, peu de temps après leur arrivée, durant une nuit d'éclipse de lune, une sorte de vague bleue de mille mètres de haut a recouvert le camp de base, annihilant tous ses occupants. Ce phénomène, nommé la Mer par les survivants, a en outre la particularité d'annuler tous les effets de l'électricité sur mille mètres supplémentaires, et reste présent pendant deux saisons, pour repartir au moment de l'éclipse de soleil. Un autre mystère, pour les colons, c'est celui de ce monde où les villes sont intactes, mais totalement vides, avec leurs fresques, leurs avenues et leurs canaux. Cependant, la Terre a besoin des ressources et de l'espace de Virginia, et les Terriens sont là pour rester, mystères ou pas, même si certains d'entre eux, tel Wang Shandaar, l'un des "naufragés" de la première expédition, voudraient bien les éclaircir. Ce premier volume, intrigant à souhait, n'est pas vraiment facile à lire, avec ces histoires qui s'entrecroisent sans qu'on sache toujours clairement qui parle, ni où ni quand on est. A ce propos, il faut noter que les cartes détaillées sont très utiles. Il y a une foule de personnages, tous attachants, même si certains sont campés à grands traits, et n'apparaissent pas longtemps. La relative difficulté de lecture est également causée par la superbe écriture de l'auteur, toujours allusive, qui suggère une ou des interprétation(s) possible(s) et laisse à l'imagination du lecteur le soin de faire le tri.
Ecrite par , le 27 Avril 2006 à 16:04 dans la rubrique .
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