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Sassinak (Les planètes pirates - Tome 1) |
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Moon, Elizabeth & McCaffrey, Anne Edition : J'ai Lu
2006, 444 pages
ISBN : 2-290-34798-1
7,30 € |
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Enlevée par les pirates-négriers qui ont envahi Myriade, la planète colonie où elle vivait, et tué sa famille, Sassinak, orpheline à douze ans, est, heureusement pour elle, assez forte et intelligente pour survivre. Assez forte et intelligente pour être remarquée par Abe, un homme de l'Astronavale, esclave comme elle, qui lui apprendra beaucoup de choses, tant et si bien que grâce à eux deux cette base négrière sera démantelée. Ramenée avec Abe sur Regg, au QG de l'Astro, Sassinak va intégrer l'Ecole Navale, où elle rencontrera ses premiers wefts, ET métamorphes, ses premiers lourdmondiens, originaires de planètes à forte gravité, et se fera ses premiers ennemis. Elle termine brillamment ses études d'officier, mais Abe est tué alors qu'ils fêtaient ensemble la remise de son diplôme. Au cours de sa première mission, en tant qu'enseigne sur un croiseur, elle déjouera le complot de traîtres qui avaient de surcroît tenté de la tuer. Vingt ans plus tard, au cours de son premier commandement, elle repèrera une planète pirate, y perdra son second et amant, puis retrouvera sa trisaïeule, toujours jeune après quarante ans de "dortfroid", sur une autre planète. Fin de l'épisode. Le nom de McCaffrey apparaissant sur une couverture est un aimant puissant. Malheureusement, nous sommes ici très loin de La romance de Pern, ou des Chanteurs-Cristal. Déjà décevant en soi, ce roman pâtit de la pire traduction que j'aie jamais lue, avec des personnages dont le sexe change d'une page à l'autre, voire d'une ligne à l'autre, et ce à maintes reprises tout au long du roman, ce qui nuit clairement à la compréhension de l'intrigue et à la caractérisation des personnages concernés. Inutile bien sûr de détailler les insuffisances grammaticales, qui vont de soi dans ce contexte. Cela dit, la difficulté de lecture n'est pas seulement due au traducteur. Que l'intrigue soit rebattue peut plaire : après tout, le space opera n'a pas l'originalité pour vocation première. Mais les personnages sont terriblement stéréotypés, et l'action, quand il y en a, n'est pas palpitante : le seul combat a lieu "à l'abordage", et le lecteur frustré n'a donc pas droit aux "délices" habituels des combats spatiaux. Vraiment Honor Harrington (de David Weber) est bien loin, hélas ! Je pense pourtant que ce roman peut plaire, par sa simplicité même, à un public jeune, et/ou qui ne serait pas familier du genre, et qui, de ce fait, manquerait d'éléments de comparaison.
Ecrite par , le 03 Avril 2006 à 16:04 dans la rubrique .
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