Lamia (Bad Legion - Tome 1)
		Tackian & Ratera Edition : Soleil 2006, 48 pages ISBN : 2-84946-048-6 12,90 €

Terre. 3075. Les pays n'existent plus et les grandes differences ont été abolies. Seulement, l'homme étant ce qu'il est, il a besoin de se sentir appartenir à un groupe. Aussi, les hommes sont-ils regroupés en grands courants de pensées, des sectes religieuses qui se livrent une guerre politique pour le contrôle, même si les choses ne sont pas forcément aussi flagrantes. C'est dans ce contexte qu'est née la Bad Legion, sorte de super élite d'intervention qui est régie par les us et lois de la Sparte antique.

Lors d'une mission sur l'astroplanète Cassiopée, les membres de la Bad Legion découvrent une jeune fille. Elle est l'unique survivante d'une catastrophe survenue dans la base scientifique du docteur Dorn. Les analyses médicales montrent qu'elle a un implant mémoriel dans son cerveau, qui pourrait être la clef de tout ce mystère, et de la survie de l'humanité.

De son côté, la reine des ethnocistes essaye de changer le monde auteur d'elle

Piochant des inspirations un peu partout, cette nouvelle série propose une grande fresque space opera dont tous les ingrédients sont présents pour accrocher le lecteur. Que ce soient les complots politico-religieux, les batailles spatiales ou humaines, l'héroïne bien faite et au caractère plus que trempé, les bad boys au grand cur, tout est là. Et le mélange prend bien. On reprochera seulement parfois des enchaînements trop brutaux qui auraient pu être plus développés. Mais poser un tel monde en 48 pages n'est pas chose aisée.

Au niveau du dessin, on se retrouve devant quelque chose de précis, de fouillé et de vivant. Le style reste dans ce que l'on a l'habitude de voir en ce moment, mais est d'un bon niveau. Le tout est agrémenté par des couleurs qui appuient correctement l'ambiance du monde.

En bref, c'est une série qui vaut qu'on s'y arrête et qui demande un approfondissement dans le deuxième tome.