Le dernier beau jour
		Blauner, Peter Edition : Seuil 2006, 502 pages ISBN : 2-02-066176-4 21 €

Riverside, Un matin, quinze jours après les attentats du 11 septembre.
Un cadavre de femme sans tête échoue sur la berge de l'Hudson, juste sous le quai de la gare, à l'heure où les banlieusards prennent le train pour New York. Seuls signes distinctifs : la trace d'une liposucion, et un petit tatouage sur la cheville.

L'enquête est confiée à Mike Fallon, un membre connu et apprécié de la communauté de Riverside, sous la houlette de son supérieur et ami, Harold Baltimore, premier noir à diriger le commissariat de la ville. Tout pourrait se passer au mieux si Mike ne dissimulait pas certaines choses à son supérieur et ses collègues, et surtout si il ne tentait pas de reconquérir Lynn, une ancienne petite amie photographe, revenue s'installer à Riverside avec son mari et ses enfants. Lynn n'apprécie pas du tout son attitude et les incidents s'enchaînent.

Tout s'envenime quand l'identité du cadavre est révélée. La femme du fleuve n'est autre que Sandi, la meilleure amie de Lynn depuis l'enfance...

Qui a tué Sandi ? Et pourquoi ?

Un roman duquel on a du mal à décrocher tellement il est prenant. Les personnages sont très fouillés, avec leur passé sur les épaules et les troubles dans lesquels ils sont jetés. L'assassin ne se dévoile qu'à la toute fin de l'histoire, avec un twist final très bien amené.

L'écriture est enlevée avec la juste quantité de détails, des dialogues bien menés et des indices contradictoire qui ne foisonnent pas trop. Un roman loin d'être un brouillon, on reconnaît la plume du journaliste derrière celle de l'écrivain, grâce à sa parfaite maîtrise sur la montée du suspens.

J'ai beaucoup aimé, et malgré sa taille conséquente, c'est un roman qui se lit vite et facilement, tellement l'envie de connaître le dénouement se fait sentir.