Deus Ex Machina (Peter Rob - Tome 1)
		Pistis & Castillo Edition : Bamboo, Collection : Grand Angle 2006, 48 pages ISBN : 2-35078-079-1 12,90 €

A Londres, dans le quartier de Bloomsbury, en pleine nuit. Dans la demeure, seule une petite lampe éclaire une pièce, au premier étage. Un homme est en train de dérober l'il de Bérénice, le plus beau diamant du monde, dans la coffre de la maison lorsque la lumière s'allume. Peter Rob ne semble pas dans la meilleure des positions. Seulement, en s'enfermant dans les toilettes, il trouve le temps de se concentrer et se retrouve dans son lit.

C'est que Peter a un pouvoir, qu'il préfèrerait ne pas avoir, qui lui permet de projeter son corps à un autre endroit, sans que son vrai corps de disparaisse. Un sorte d'ubiquité, sauf que ses deux corps ne peuvent pas agir en même temps. Et il a demandé à son ami Allan de l'aider, pour découvrir de nouvelles choses sur ce qu'il appelle son anomalie.

Pendant ce temps, à Venise, un homme veut rencontrer la comtesse Caliotti. L'affaire semble urgente et concerne le manteau de Léonard de Vinci.

Peter Rob est ce genre de série que l'on commence en se disant qu'on va passer un bon moment. Ce qui est vrai. Par contre, ce que l'on ne sait pas forcément au début de la lecture, c'est qu'on va se laisser complètement happer par l'histoire. Celle-ci mélange astucieusement des scènes de cambriolage, et donc d'évasion, de l'espionnage, des recherches scientifiques à la limite du paranormal, dans bonds dans le temps et des anecdotes sur Léonard de Vinci comme vous pouvez le constater, tout un programme.

Le tout servi par un dessin très bon, rapide et détaillé. Le seul reproche que je lui ferais est que, par moment, l'action semble relatée de manière trop statique. Mais ce n'est pas tout le temps non plus.

Le tout donne un premier tome alléchant qui peut promettre une suite tout aussi intéressante.