Le gambit des étoiles
		Klein, Gérard Edition : Le Livre de Poche, Collection : SF 2005, 253 pages ISBN : 2253115177 6 €

Jerg Algan est un natif de la Terre, planète d'origine des hommes désormais lancés à la conquête de l'espace. C'est un chasseur, et après avoir arpenté les continents et navigué sur toutes les mers du globe, il retourne à Dark, l'unique ville restante. Là, il regarde la tour de l'astroport, et se glorifie de n'avoir jamais quitté sa planète. Il ne faut jamais parler trop vite !

En effet, Algan sera cette fois-ci malchanceux. Drogué au zolt, une boisson étrange extraite d'une drôle de racine qui ne pousse pas sur Terre, Jerg Algan est recruté par le gouvernement de Betelgeuse, pour passer dix ans de sa vie dans l'espace ou sur d'autres planètes, afin que les hommes conquièrent encore un peu plus de planètes. Dix ans, ce n'est pas grand chose... Sauf quand mille années s'écoulent partout ailleurs, à cause des décalages temporels induits par les voyages à des vitesses supérieures à celle de la lumière. Dans sa quête de vengeance contre Betelgeuse, Jerg Algan découvrira d'autres mondes, d'autres réalités, et en fin de compte, découvrira le sens de la vie.

Ce roman de jeunesse de Gérard Klein (1958) est agréable à lire, mais assez vite oublié. Il est basé sur une idée relativement originale, en général peu exploitée par les auteurs de SF. On passe un agréable moment, dans la pure tradition SF, mais sans science incompréhensible. Les explications sont claires, le déroulement limpide. Un bon roman pour se familiariser avec le genre.

J'avoue cependant que je reste dubitative sur le choix de ré-édition de ce livre particulier. J'aurais préféré retrouver d'autres romans de jeunesse de Klein, comme par exemple Le temps n'a pas d'odeur, ou ce roman publié à l'origine sous pseudonyme, dont le titre m'échappe (je l'ai lu il y a plus de dix ans, et comme c'était un emprunt à une bibliothèque, impossible de le retrouver), qui parlait d'un petit bout de Terre "échangé" avec un morceau d'une autre planète, et comment les Terriens "téléportés" s'accoutumaient à la situation. Ceux-là, ça m'aurait vraiment fait plaisir de les retrouver !