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Thraxas, au royaume de Turaï |
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Scott, Martin Edition : Fleuve Noir
2002, 251 pages
ISBN : 2-265-07241-9
8,35 € |
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Thraxas n'est pas un héros ordinaire. Pour tout dire, ce n'est pas vraiment un héros non plus. Il est gros, voir gras, alcoolique, joueur, toujours fauché et il vaut mieux l'avoir dessiné sur un parchemin que de l'avoir à dîner. Et comble de tout ça, il est détective privé dans le pire quartier de Turaï, les Douze Mers. Il fut un temps élève en sorcellerie, mais n'est maintenant plus qu'un petit magicien capable de ne lancer qu'un sort dans la journée. Et de plus, il est des fois nostalgique des moments passés sur les champs de bataille lors de la dernière bataille contre les orques. Mais alors qu'il a des dettes de jeu monstrueuses et que la Confrérie veut rapidement récupérer son argent, la princesse Du-Akaï frappe à sa porte pour lui proposer une mission simple : récupérer les lettres d'amour qu'elle a pu écrire au prince Attilan, émissaire du pays Nioj, et ami fragile de Turaï. Elle a quitté Attilan il y a peu et ne veut pas que celui-ci la fasse chanter avec ses lettres. Mais comme tout ce qui paraît trop simple, Thraxas va s'embarquer dans une enquête qui va bien plus loin que ce qu'il a pu imaginer au départ. Entre la Toile des elfes qui a été volée, le trafic de dwa toujours grandissant, et un meurtre qu'on va lui coller sur le dos, Thraxas ne va pas trouver beaucoup de moment pour se reposer. L'auteur avait deux choix possible avec son anti héros boeuf au possible : le décrire de manière habituelle (pour un roman ; c'est à dire avec un style d'écriture correct) ou se mettre à son niveau. Et il a choisi la deuxième solution. Certes, de par cet aspect, Thraxas n'est pas un grand roman, mais l'enquête est assez bien faite et fournie une bonne idée pour un scénario de médiéval fantastique. Mais malgré le côté bourrin du livre, on le lit bien et vite, et même on s'amuse avec le héros qu'on imagine très bien dans une caravane miteuse et crasseuse (si les caravanes avaient existées à l'époque du livre). Ce n'est pas de la grande littérature. Ce n'est pas le roman de l'année, mais si vous voulez vous amuser un peu et passer un petit moment rapide, vous pouvez y aller. C'est vraiment de la littérature de gare... mais pas si mauvaise que ça.
Ecrite par , le 26 Septembre 2002 à 19:09 dans la rubrique .
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