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Keishicho 24 - Les flics de la mort (Tome 2) |
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Hideki Edition : Kurokawa
2005, 194 pages
ISBN : 2-351-42021-7
6,18 € |
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Alors qu'il voulait simplement être un bon policier, Tetsunosuke se retrouve propulsé au sein de la plus terrifiante unité de la police de tout le Japon : la brigade de la mort. Après avoir découvert que son père en faisait non seulement partie, mais qu'il en était également le meilleur agent, notre héros décide de tout mettre en oeuvre pour égaler son modèle tout en faisant respecter l'ordre et la justice. Le problème est que ces deux notions semblent absolument incompatibles vu les méthodes de ses collègues, qui n'hésitent pas à sortir la très grosse artillerie pour un rien. De plus, malgré le respect qu'inspire son père et la force surhumaine qu'il lui a léguée, Tetsunosuke est encore un novice qui ne manque pas d'accumuler les bévues. Alors qu'une lutte sans merci se profile contre la commission de déontologie, l'heure est venue pour le stagiaire de prendre du galon en passant les terrifiantes épreuves secrètes de la brigade. Voilà un manga dont la lecture est des plus réjouissantes. Loin de s'enfermer dans un schéma comique restreint, le scénario ouvre en plus de nouvelles pistes intéressantes. Si dans un premier temps nous assistons au déploiement des réelles capacités de Tetsunosuke, on apprécie surtout de voir son odieux supérieur développer progressivement une conscience professionnelle. Quant à la fin du volume, elle réserve une belle surprise qui relance complètement l'histoire. Ainsi, la très bonne surprise du premier tome ne se dément pas dans ce second opus. Toutes les situations sont poussées à l'extrême et le scénario classique des aventures de style manga avec ses voyous sans foi ni loi et ses pauvres petites princesses éprises de liberté se trouve ici parodié, exagéré jusquà en devenir hilarant. Néanmoins, en voulant trop forcer sur le trait, la distance nécessaire au rire s'efface sensiblement. De ce fait, on constate que si l'on riait de bon coeur au premier volume, c'est moins le cas dans celui-ci. Car, dans un univers totalement absurde ou lorsque l'exagération devient constante, comme c'est ici le cas, plus rien n'est drôle, puisque le comique se révèle être la norme. Il serait dès lors nécessaire de réintroduire une (toute) petite dose de sérieux dans ce monde de fou, afin de rendre les phases d'humour plus distinctes et donc plus percutantes. Mais alors vraiment rien qu'une petite dose !
Ecrite par , le 16 Janvier 2006 à 11:01 dans la rubrique .
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