L'Etoile de Pandore (Tome 1)
		Hamilton, Peter F. Edition : Bragelonne 2005, 480 pages ISBN : 2-915549-43-5 25 €

Grâce à la technologie des Trous de ver, permettant d'ouvrir un passage spatio-temporel entre deux endroits très éloignés dans l'espace, l'humanité a colonisé plusieurs centaines de planètes regroupées au sein du Commonwealth. Mais elle a aussi abandonné l'idée même de vaisseaux spatiaux pouvant parcourir l'immensité cosmique. Or, lorsque deux étoiles disparaissent subitement sous les yeux d'un astronome, l'inquiétude monte...

Très vite une théorie est avancée : c'est un cas de Sphère de Dyson, théorie voulant qu'une civilisation suffisamment avancée serait capable de construire une sphère pouvant entourer un système solaire pour en capter toutes les émissions d'énergie. Les trous de ver ne permettant pas d'aller si loin il devient nécessaire de construire un vaisseau capable d'aller plus vite que la vitesse de la lumière. Son nom sera le Seconde Chance et son capitaine le dernier pilote de vaisseaux d'exploration dont l'ultime mission remonte à quelques siècles. Mais nombreux sont ceux qui ne souhaitent pas que cette expédition se fasse car une question brûle les lèvres de chacun : la civilisation extraterrestre qui a érigé ces sphère cherchait-elle à se défendre ou a-t-elle isolé un danger de l'univers ?

Une fois de plus, il faut bien le reconnaître, Peter F. Hamilton nous fait le plaisir d'un voyage dans une science fiction, certes originale, mais suffisamment proche des grands thèmes du genre pour que nous ne soyons pas trop déboussolés. Et une fois de plus on goûte bien là le style Hamilton. En effet les descriptions sont longues et détaillées, à tel point qu'il semble parfois s'y perdre. Le résultat est au rendez-vous car nous découvrons page après page un univers fascinant où la vieillesse et la mort ont été vaincues par les cures de rajeunissement et les opérations de résurrection. Cest un univers où l'on sauvegarde sa mémoire périodiquement, où l'on voyage par des portails spatio-temporels permettant de franchir d'énormes distances en quelques secondes. Tel un Stephen King, dont le goût de la mise en place longue et précise est certain, Hamilton pose les choses lentement mais sûrement, le tout est de s'accrocher lorsque cela devient un peu long car il ne laisse rien au hasard dans son récit.

En attendant la suite... à lire absolument !