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Faut-il tuer les petits garçons qui ont les mains sur les hanches ?

 
  San-Antonio
Edition : Fleuve Noir 2005, 320 pages ISBN : 2-265-08106-X 19,90
 

Charles Dejallieu est écrivain. Oh non pas de la grande littérature mais qui lui permet d'avoir un train de vie aisé, de nourir sa famille et de placer de l'argent pour acheter la maison pour laquelle il aura le coup de foudre. Tout va donc pour le mieux pour lui... jusqu'au jour où...

... sa belle-fille, qu'il ne porte pas plus que ça dans son coeur, se fait kidnapper. Simplement, devant chez eux, pendant que sa grand-mère qui devait la raccompagner se trouve en galante compagnie ! Les ravisseurs demandent deux millions de francs suisses.
En parallèle du récit du kidnapping et de la vie "intime" de l'écrivain nous avons ce qui lui passe par la tête à propos de son roman en cours intitulé "Faut-il tuer les petits garçons qui ont les mains sur les hanches ?". Ce roman est l'histoire revue et corrigé d'un ami de la mère de Dejallieu, enfant handicapé du bras gauche et qui tente, tant mal que bien, de le cacher. Ce sont des instantanés de ce petit garçon qui viennent à leur bon gré squatter l'esprit de l'écrivain.

A prendre comme ça, une banale histoire de kidnapping et d'élaboration d'un roman ... rien d'exaltant me direz-vous ! Et à première vue c'est ce que je me serais surement dis si la fille de Frédéric Dard n'avait pas été enlevée alors qu'il etait à peine à la moitié de ce roman ! Quand la fiction rejoint la réalité... L'auteur, le vrai, romance sur un écrivain dont la belle-fille se fait enlever et au moment ou il écrit cela, sa propre enfant se retrouve entre les mains de bandits ? Pour un écrivain c'est a ce demander si tu n'as pas une part de voyance ou de divinité en toi ?!
A noter aussi a propos du roman dans le roman ce sont toutes les similitudes entre le petit garçon et Frédéric Dard : ils sont tous deux nés et ont grandi à Lyon, il a le bras gauche handicapé tout comme le père de San-Antonio....
Fiction ? Biographie ? Un mélange des deux ? Ce n'est pas facile de déméler le faux du vrai dans ce roman qui malgré les apparences devient palpitant.
Bien sûr on y retrouve la verve de Frédéric Dard, il flirt avec les mots, les faits valser sur le papier comme à Vienne, il y a aussi quelques scènes scabreuses ou il appelle une chatte une chatte et pas autrement, mais c'est bien pour tout cela que l'on aime Frédéric Dard.
Je ne déplore qu'une petite chose c'est qu'il soit signé San-Antonio ! Je ne suis pas d'accord avec ce choix commercial. Le beau commissaire San-Antonio, celui qui remplace le beurre et les maris absents, n'a rien à voir ici, il ne fait même pas la plus pauvre apparition. C'est bien un roman de Frédéric Dard, pas une aventure de San-Antonio.

Ecrite par Arsenik_, le 15 Novembre 2005 à 17:11 dans la rubrique Roman Inclassable .
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