Les chinois (Capricorne - Tome 10)
		Andreas Edition : Le Lombard 2005, 48 pages ISBN : 2803619954 9,80 €

L'affaire du Concept étant derrière lui, Capricorne veut retourner chez lui à New York. Seulement, le Concept parti, une désorganisation totale sévie partout. Les voitures ne fonctionnent plus vraiment, les téléphones ne permettent plus d'appeler C'est donc à pied que Capricorne entame le chemin du retour. Il marche tranquillement dans la campagne, absorbé par ses pensées, lorsqu'il se fait tirer dessus.

Il s'avère que Konrad Duroux a pris Capricorne pour un chinois. Or, il n'aime pas les chinois. Il fait même une fixation dessus, à tel point qu'il est prêt à les tuer dés qu'il croit en apercevoir un. D'abord étonné, Capricorne se ressaisit et demande le gîte et le couvert pour la nuit. Duroux refuse, mais indique la ferme des Galluron. Peut-être seront-ils disposés à l'aider, eux qui viennent aussi de la ville.

Mais Capricorne ne sait pas encore qui sont tous ces gens. Et pourquoi une telle peur des chinois ?

Changement de ton pour ce dixième opus de la série, qui commence une nouvelle époque. On est dans un cadre plus intimiste, plus personnel. On ne sait pas encore ce qu'il va se passer dans la suite, mais ce tome se pose comme une transition, une pause. À tel point qu'il pourrait se lire comme un one shot.

Capricorne est confronté à la bêtise humaine. Les réactions des personnes face à ce qu'ils ne connaissent pas ou ce qu'ils ne comprennent pas est toujours une chose absurde et pourtant tellement présente, écrasante.

Un tome dur mais ambitieux.