|
Recherche |
|
|
Coups de coeur
|
|
|
Session |
|
|
Kikekoi |
|
|
Ailleurs |
|
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
|
|
|
  |
Sur les pistes de Scar |
  |
|
  |
Hubert, Jean-Pierre Edition : Mango, Collection : Autres Mondes
2005, 240 pages
ISBN : 2-7404-1923-6
9 € |
  |
La CircumScar est un rallye qui a lieu tous les deux ans sur la planète Scar. Il oppose les hommes et les femmes, réunis ou non dans des équipes, à travers deux types de classements : individuel ou encore par sexe. Les Bleues, les femmes, sont divisées entre les Mantes et les Mygales, et les Rouges, les hommes, entre les Frelons et les Scorpions. Viennent s'ajouter à cela les Fleurettes, coureurs indépendants. Les lois sont strictes et les sponsors comptent bien ne pas être déçus et rentrer dans leurs frais. Léan fait partie des Fleurettes. Rapidement, il va se lier d'amitié avec Timmy, qui va le seconder à bord de son Speedosaure, sorte de raptor mécanique. Et les deux compagnons vont bientôt être rejoints par Ti-Ole, une femme originaire de Scar. C'est une Sensible ; elle sait parler aux machines. Malgré les réticences de Timmy, Léan va la prendre avec elle pour participer à la course. Ce trio va alors vivre de formidables aventures, même si les embûches et les coups fourrés seront nombreux à être au rendez-vous. À travers un roman riche, dense et rapide, Jean-Pierre Hubert nous propose de réfléchir aux conséquences que peut avoir un rallye sur les populations dont on traverse le pays. Souvent des laissés pour compte, ils subissent en plus les méfaits produits par les passages incessants des machines. Mais la réflexion ne s'arrête pas là puisque l'on touche aussi du doigt la popularité rapide et pas forcément gagnée d'une manière très sportive, ainsi que les méfaits du sponsoring hargneux qui ne laisse plus aucune place au libre arbitre. Mais quand je parlais d'un roman riche et dense, je voulais aussi parler de l'histoire. Jean-Pierre Hubert ne nous laisse pas respirer une seule seconde. Les vingt neuf milles kilomètres s'enchaînent à une allure ahurissante et on sent presque les bourrasques de vent dans ses cheveux. On arrive essoufflé, usé, mais plus grand.
Ecrite par , le 08 Novembre 2005 à 14:11 dans la rubrique .
|