Barry Trotter, la suite inutile
		Gerber, Michael Edition : Bragelonne 2005, 318 pages ISBN : 2-915549-45-1 15 €

Barry Trotter a maintenant trente huit ans. Marié depuis quelques années aves sa copine d'enfance Ermine, il est père de Nigel, un adorable garçon de onze ans, et de Fiona, trois ans, une gamine pleine d'avenir dans le domaine magique.

Nigel doit entrer cette année à Coudbar, et il n'en est pas enchanté (C'est le cas de le dire...). Il n'a en effet aucune affinité avec la magie, il préfèrerait de loin aller dans une école plus "normale". Mais Barry et Ermine ne sont pas de cet avis, et c'est avec beaucoup d'appréhension qu'il arrive dans sa nouvelle école accompagné de ses parents qui ont été conviés à une réunion d'anciens élèves.

Coup de théatre, le directeur casse sa pipe devant les élèves médusés, et c'est à Barry et Ermine de faire l'intérim à la direction de l'école. Mais comment réussir à imposer de la discipline aux élèves, quand on a fait le fou pendant toute sa jeunesse ? Surtout qu'il y a quelqu'un qui en veut particulièrement à Barry de sa promotion et qui lui a lancé un sort qui le fait rajeunir tout les jours un peu plus. Ermine et lui doivent donc faire vite pour trouver un remède et éviter la mort inévitable de Barry.

La suite de Barry Trotter, la parodie éhontée, tient ses promesses. Complétement inutile, écrit d'une plume maniant avec brio l'humour de mauvais goût et les idées loufoques, cette suite est tout de même un poil au dessus du premier opus. On se prend à sourire aux problèmes que rencontre Barry, et même à rire devant les idées d'Ermine pour tenter de le sauver.

Entouré d'une foule de personnages secondaires, dont certain ne sont même pas cités par leur nom, parce qu'ils ne sont pas vraiment utiles à l'histoire, Barry traverse l'histoire au premier plan comme d'habitude.

A ne lire que si vous n'avez pas peur de voir un mythe voler en éclat, et si vous adorez les parodies, mais aussi si vous avez aimé le permier tome. Ca ne casse pas trois pattes à un canard, mais entre deux publications sérieuses c'est, disons, assez rafraîchissant.