Jeu mortel
		Meltzer, Brad Edition : Belfond 2005, 386 pages ISBN : 2-7144-4120-3 20 €

Dans les coulisses du Capitole, de jeunes assistants parlementaires blasés participent en secret à des paris clandestins, une manière de tromper leur ennui. Lorsque Matthew reçoit le nouveau sujet, il sait que celui-ci le concerne de très près, puisqu'il s'agit d'inclure un projet de vente de terrain pour le compte du député avec lequel il travaille dans le budget Environnement de la Chambre. Mais là, le jeu prend une ampleur inattendue, car les enchères vont monter très haut.

Inquiet à l'idée de confier ses économies et celles de son ami Harris, soit douze mille dollars, à un parfait inconnu, Matthew va suivre, sur un coup de tête, l'huissier à qui il vient de confier les enjeux. Une imprudence qui lui coûtera la vie.

Dès lors, Harris sait que son existence est menacée. Et que, s'il veut survivre, il doit à tout prix retrouver ceux que Matthew et lui surnommaient les « maîtres du donjon », les organisateurs de ce jeu si bien orchestré que les deux amis ne connaissaient, parmi les parieurs, que celui qui les y avait initiés. Il ne dispose que d'un seul point de départ : le badge d'identification qu'il a retrouvé sur les lieux du crime, celui de Vivian Parker, une jeune huissière.

L'assistant parlementaire déchante vite en découvrant que la jeune femme s'est fait voler cet objet. Et il va l'entraîner, bien malgré elle, dans une lutte contre un adversaire sans visage qui paraît tout puissant. D'autant plus que Janos, un tueur impitoyable, s'est lancé à leur poursuite. Parviendront-ils à lui échapper ?

Mêlant politique et thriller, Jeu mortel nous amène à découvrir l'envers du décor d'une des plus grandes institutions américaine, le Congrès. Entre crimes sanglants et complots véreux, dossiers cachés, alliances secrètes et assassinats, Brad Meltzer distille avec art une palpitante intrigue sur les traces d'un duo attachant, de l'assistant parlementaire blasé à la jeune noire aux idéaux intacts. Parviendront-ils à dénouer les ficelles que « les maîtres du donjon » tirent dans l'ombre et, surtout, à rester en vie ?