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Le royaume des cauchemars 2/3 (Darkchylde - Tome 2) |
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Queen Edition : Panini Comics, Collection : Generation Comics
1998, 48 pages
environ 3 € |
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Ariel Chylde est une adolescente américaine des plus banales : grande, avec de très longues jambes, blonde, mince, mais avec bien sûr une très forte poitrine. Or, la vie de cette lycéenne de dix sept ans n'est pas toute rose. En effet, Ariel se découvre le pouvoir d'invoquer des démons ou plutôt de se transformer en eux. Cette faculté lui sauve la vie lorsque son père tente de la violer. Effrayée, Ariel s'est alors enfuie dans les bois où elle a été retrouvée par Perry, un camarade de classe follement épris d'elle. Mais voilà que Jack, le père de Perry, est un policier chargé de l'enquête sur la mort du père d'Ariel. Alors qu'elle répond à ses questions, un démon les attaque soudainement forçant notre héroïne à utiliser à nouveau son pouvoir. C'est comme cela que reprend l'histoire dans ce volume. Ariel s'évanouit après son combat victorieux. Jack révèle à son fils qu'il travaille pour une organisation gouvernementale justement chargée de toutes les opérations liées aux phénomènes occultes. Ariel est donc emmenée dans leur base secrète pour y subir des expérimentations. Pendant ce temps, dans les dimensions démoniaques, les avis divergent quant à l'attitude à adopter. Alors que certains voient en Ariel l'espoir de sortir de leur univers et d'être enfin libres, d'autres se lient pour la tuer. On retrouve dans ce comics tout ce qui a fait le succès du genre. Des gros monstres pas beaux, une intrigue accessible à tous, des héros tout musclés et tout beaux. Mais, comme l'auteur l'admet lui-même, pour surfer sur la mode actuelle, c'est une femme qui tient la vedette. Ariel étale donc son mètre quatre-vingt (dont un mètre cinquante sont réservés à ses jambes) pour soixante kilos ( dont au moins quarante sont pour ses seins) sur toutes les pages. Sa plastique parfaite fait de cette série un mixte entre un film d'horreur et un calendrier de camionneur. Au fait, Ariel ne porte pas de soutien gorge, sans doute parce que ça doit irriter sa peau fragile. Quant aux dialogues ils sont ridicules. Ainsi au moment où l'héroïne se transforme elle déclare tout simplement : « je suis belle je suis redoutable je suis Darkchylde ». Ariel est belle mais est-il besoin de le répéter inlassablement, de dire qu'elle est fragile, qu'elle souffre, qu'elle aimerait mener une vie normale et par-dessus tout qu'il faut l'aimer ? On frappe sur le clou jusqu'à ce qu'il rentre ou que la cervelle du lecteur explose en y résistant. Le scénario se construit sur des ficelles grosses comme des cordes d'arrimage. L'histoire, sans rythme n'avance pas. Finalement ce qui pousse à tourner les pages est plus l'espoir de découvrir une double page mettant Ariel bien en évidence que l'envie de lire une histoire dont l'intérêt est plus que limité.
Ecrite par , le 04 Octobre 2005 à 08:10 dans la rubrique .
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