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Toutes les larmes de l'enfer (XIII - Tome 3) |
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Vance & Van Hamme Edition : Dargaud
1986, 48 pages
ISBN : 2-8712-9008-3
9,80 € |
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A la suite du meurtre de son père, Steve a été injustement accusé et jugé. Condamné à perpétuité, il se retrouve dans le quartier général de haute surveillance d'un asile pénitenciaire appelé Plain rock. D'avanies en humiliations, il subi tout ce qu'on lui fait quasimment sans broncher, y compris les trois séances d'électrochocs hebdomadaires qu'on lui impose afin de lui rendre sa mémoire. Tout les prisonniers ont été reconnus comme de dangereux psychopathes, et Rowland se retrouve à être quasimment le seul a avoir toute sa tête. Et il n'a qu'une idée : s'évader. Oui mais c'est un endroit dont on ne peut pas s'évader. Beaucoup de gardiens, des cours fermées, des prisonniers qui ne sortent presque jamais, la tâche est quasimment impossible. De son côté, le lieutenant Jones, ordonnance du général Carrington, tente aussi d'organiser l'évasion de Rowland. La dernière question qui est soulevé dans ce tome est à nouveau l'identité de XIII. En effet, il s'avère qu'il ne peut pas être Steve, un habile chirurgien lui ayant donné les traits de Rowland. Qui est donc XIII ? Un tome très dur du point de vue psychologique. On a un gros aperçu de la vie dans un asile pénitenciaire, avec toute la dureté de ce milieu. Les apparences étant souvent trompeuse, les gentils ne sont pas forcément ceux que l'on pense, et l'effet de surprise joue à fond tout au long de l'histoire. Le lieutenant Jones sort de l'ombre pour prendre une part active dans l'histoire de Rowland (jusqu'à présent elle n'avait joué que les seconds couteaux dans l'ombre du général Carrington) et commence à montrer une partie de ses différents talents. Le fait que Jones soit une femme noire brillante et militaire de surcroît offre un côté un peu décalé dans ce que l'on appelle maintenant le politiquement correct. Une femme noire qui devient le sujet principal d'un gros pan d'une BD se fait encore assez rarement pour que le fait soit souligné. Surtout quand la majortié du restant de la BD ne montre que des homes blancs qui sont souvent racistes et/ou misogynes.
Ecrite par , le 26 Septembre 2005 à 12:09 dans la rubrique .
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